• Infinité

    À l'âge de 14 ans, Nick vit dans les bas-fonds de La Nouvelle-Orléans. Lorsque semble venue sa dernière heure, la rencontre fortuite de Kyrian Hunter lui donne la clef d'une nouvelle existence : celle du cercle très fermé des Chasseurs de la Nuit.
    Peu à peu, Nick va découvrir un monde de ténèbres et des secrets insoupçonnés. Il devra aussi faire face à ses démons. Des démons qu'il préférerait ne pas combattre seul...

    Fan de la série Dark-Hunter, c'est avec impatience que j'attendais ce spin-off sur Nick. C'est par manque de temps que je ne l'ai lu que maintenant, mais franchement, vu le peu de temps qu'il m'a pris pour le lire, j'aurais pu m'y mettre avant ! 

    Nick est déjà un personnage que j'aimais beaucoup dans la série initiale. D'abord jeune homme gentil et à l'humour grinçant, les événements en font un être puissant, violent et amer. Le retrouver adolescent est un délice. Il est à mourir de rire et n'est pas encore (trop) abîmé par la vie.

    Ce premier tome est vraiment captivant. Une fois commencé, impossible de le lâcher. Je sais que je dis ça aussi pour les DH mais là, vraiment, c'est de la bombe. Oubliez ce que vous pensez connaître sur Nick, vous allez le découvrir sous un nouveau jour.

    La première rencontre entre Nick et Acheron est géniale, tout comme chacune de leur discussion. J'ai d'ailleurs beaucoup ri quand Nick prend Ach et Kyrian pour un couple. On retrouve avec plaisir Cherise, la mère de Nick, hyper protectrice et terriblement touchante. Sa relation avec son fils est pleine d'émotions et on comprend pourquoi il a fait certains choix après sa mort. De nouveaux personnages entrent en scène comme Caleb, son « patron », Ambrose (OMG !). Impossible de parler d'eux sans faire de spoiler mais je dirais juste qu'ils sont géniaux. Beaucoup de créatures puissantes entourent Nick, lui-même n'étant pas en reste. Certains avec des bonnes intentions, d'autres dont les intentions sont moins claires. Ce spin-off s'annonce sombre, mais l'humour apporte une touche de légèreté. J'étais d'ailleurs pliée en deux lorsque Simi explique l'intelligence supérieure des êtres à cornes. Intelligence qui est rabaissée par les vaches, mais vu qu'elles sont goutteuses, Simi considère qu'on peut leur pardonner de ne savoir dire que « Meuh ». Oui, Simi est toujours aussi drôle, et prend toujours aussi mal qu'on lui dise non. Mais on l'aime invariablement. 

    Ce premier tome n'est pas qu'une mise en place, c'est un tome qui pose déjà beaucoup de questions. On retrouve des personnages que l'on connaît déjà (ou croit connaître), des nouveaux qui sont énigmatiques et un Nick choupinet (et timide avec les filles). Bref, une lecture rapide, efficace et addictive. Je veux la suite !  

    Les chroniques de Nick de Sherrilyn Kenyon

    Les chroniques de Nick de Sherrilyn Kenyon

     

     

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    Récemment divorcée, Camille lutte pour se maintenir à flot entre son travail de petite main chez un éditeur parisien et son rôle de jeune maman qu elle tient à bout de bras.
    Sa rencontre avec un auteur prestigieux va bouleverser cet équilibre fragile. Jouant sans vergogne de sa réputation de libertin expérimenté, Antoine Man uvre entraîne la jeune femme dans un tourbillon d érotisme et s emploie à réveiller ses sensations et ses désirs qu elles croyaient.
    À travers cette relation addictive et ambiguë, ses joies et ses frustrations, Camille redécouvre sa sexualité, et s ouvre à des expériences inédites et troublantes. Au bout du chemin, se profile l'espoir de guérir son c ur blessé et de retrouver le courage de laisser parler ses sentiments.

    La rééducation sentimentale commence comme une énième romance érotique mais prend rapidement une toute autre dimension. Camille est une mère de famille divorcée qui tente tend bien que mal de concilier son travail pour lequel elle est sous-exploitée et l'éducation de sa fille. Elle en oublie de s'occuper d'elle et de ses désirs. La rencontre avec Antoine Manœuvre va bouleverser sa vie.

    J'ai beaucoup aimé ce roman. L'héroïne est intelligente et attachante, elle n'hésite pas à dire non quand quelque chose ne lui convient pas. Elle est engluée dans sa routine et n'imagine même pas pouvoir s'en sortir. Antoine est exigeant avec elle mais en même temps ne l'oblige à rien. C'est une relation avec beaucoup de respect et d'ouverture d'esprit. Il lui apprend à ne pas être dicté par les conventions. Et ce n'est pas uniquement sur le plan sexuelle, c'est sur toute sa vie que cette rééducation s'applique. Il lui permet de se trouver, sans jamais se l'accaparer.

    L'écriture de l'auteure est vraiment très belle. Emma Cavalier décrit les scènes intimes avec beaucoup de finesse et les relations même entre les personnages sonnent juste. C'est un roman très réaliste, sur beaucoup de plans. Les échanges de mails sont une partie du roman que j'aime tout particulièrement. La distance leur permet d'apporter autre chose à leur relation, ils se séparent pour mieux se retrouver.

    C'est une très belle découverte que ce roman et j'attends la suite avec impatience. Je compte surveiller de très près cette auteure. A découvrir ! 

    Tome 1 : La rééducation sentimentale - Parution le 14 août 2013
    Tome 2 : L'éveil des sentiments - Parution le 03 avril 2014 

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  • Bridget Jones de Helen Fielding

    "58.5 kg (mais post-Noël), unités d'alcool : 14 (mais compte en fait pour deux à cause de soirée de nouvel an), cigarettes : 22, calories : 5422."

    A presque trente ans, Bridget Jones consigne ses déboires amoureux dans son journal. Elle sort trop, fume trop, boit trop, compte les calories et fantasme sur son play-boy de patron. Sa hantise : finir vieille fille. Ses objectifs : perdre du poids et trouver son prince charmant.

    L'irrésistible confession de la célibataire la plus célèbre de la planète.

    Faut-il encore présenter Jones ? Bridget de son prénom ?

    Presque trente ans, célibataire, obsédée par son poids, fumeuse invétérée et consommatrice assidue d'alcool. Humour grinçant et politiquement incorrect. Mère envahissante et castratrice.


    Lu à l'adolescence, Bridget Jones était un peu la femme que je voulais devenir. Indépendante, forte et entourée d'amis. La retrouver à l'âge où je peux parfaitement m'identifier à elle est une autre affaire. Bridget m'a fait mourir de rire. J'ai trouvé pire que moi en cuisine ! Et ce n'est pas chose facile ! Elle fait cuire sa salade et nettoie ses lardons. Je n'en suis pas encore là, sans parler de sa soupe bleue !

    Le journal qu'elle tient est un condensé de tout ce qui lui passe par la tête. Ça commence par les bonnes résolutions (impossible à tenir), les réunions de familles (infernales), les Mariés-fiers-de-l'être (insupportables de bonheur), les amours (Clenver l'enfoiré affectif contre Darcy le snob), les boulots (merdiques). Bridget passe d'un optimisme sans borne, « La vie sans homme, c'est tellement mieux » à une déprime des plus sombres « Je suis repoussante ».

    Vous avez un peu la déprime ? Marre du célibat ? Votre mari vous énerve ? Vous voulez rire ? Lisez le Journal de Bridget Jones ! C'est fun, ça n'a pas pris une ride et vous allez adorer cette célibataire et sa bande d'amis. Vous connaissez le film par cœur ? On s'en fout ! C'est une toute autre Bridget que l'on re-découvre ici. Moins cruche, mais toujours aussi maladroite. Par contre, pour avoir du Mark Darcy, il faudra être très gentille. Il faut le mériter, mais quand il est là.... 

    Bridget Jones de Helen Fielding

    « 58,5 kg (ne suis qu'un bourrelet), jules : 1 (hourra !) »

    Le grand retour de la plus célèbre et la plus névrosé des trentenaires londonnienes. Bridget Jones et ses éternelles bonnes résolutions : perdre au moins cinq kilos, arrêter de fumer et de boire du chardonnay. Elle a enfin quitté le clan des parias de l'amour mais découvre à quel point l'important est moins de trouver l'amour... que de le garder !

    Un second tome plein d'humour et toujours aussi bon. J'ai aimé retrouver Bridget et sa bande ! L'âge de raison est la suite directe du Journal de Bridget Jones. On revoit notre célibataire préférée avec un jules. Oui, oui, oui ! Elle a réussi à mettre le grappin sur un homme, et pas n'importe qui : Marc Darcy.

    Si aux premières heures de leur idylle tout va bien dans le meilleur des mondes, très vite une ombre vient ternir l'idylle : Rebecca. La grande et belle blonde amie de Marc. Celle qui tente de ridiculiser Bridget et veut prendre Marc dans ses filets.

    Bridget est tiraillée entre ses devoirs d'amie de célibataire, en effet, il est impolie de rayonner de bonheur devant les copines sans Jules au risque de passer pour une Mariée-fière-de-l'être, mais elle veut aussi goûter à la saveur d'avoir un homme. Ses soirées sont donc rythmées par les baises débridés et les coups de file de détresse des copines. Elle reste inévitablement elle-même, qui fume trop (mais en cachette de Marc), s'inscrit à la gym mais n'y va qu'une fois et passe ses soirées à picoler et aime tout le monde.

    Mais lorsque les copines commencent à montrer des signes de faiblesse et que même l'inébranlable et féministe Sharon déprime à cause de la solitude, rien ne va plus. Bridget se retrouve une fois de plus dans des situations invraisemblable et hilarante. L'interview d'une certaine personne m'a fait hurler de rire, en même temps, je peux la comprendre... Je crois qu'on serait toute dans le même cas.

    Mais quelques petites choses m'ont chiffonné. D'abord Sharon prend le surnom Shazzer, problème de traduction ou volonté de l'auteur ? J'ai trouvé ça assez bizarre car dans le 1er tome elle n'est jamais nommée comme ça. Le passage sur les élections ne m'a pas vraiment passionné et le manque de culture audiovisuel Anglaise m'a parfois fait rater certaines blagues.

    Malgré tout c'est un second tome toujours aussi bon, l'humour est là et on aime ça. L'écriture est toujours aussi efficace et plaisante. C'est un livre détente qui remplie parfaitement son contrat. Vive Bridget ! 

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