• Bridget Jones de Helen Fielding

    Bridget Jones de Helen Fielding

    "58.5 kg (mais post-Noël), unités d'alcool : 14 (mais compte en fait pour deux à cause de soirée de nouvel an), cigarettes : 22, calories : 5422."

    A presque trente ans, Bridget Jones consigne ses déboires amoureux dans son journal. Elle sort trop, fume trop, boit trop, compte les calories et fantasme sur son play-boy de patron. Sa hantise : finir vieille fille. Ses objectifs : perdre du poids et trouver son prince charmant.

    L'irrésistible confession de la célibataire la plus célèbre de la planète.

    Faut-il encore présenter Jones ? Bridget de son prénom ?

    Presque trente ans, célibataire, obsédée par son poids, fumeuse invétérée et consommatrice assidue d'alcool. Humour grinçant et politiquement incorrect. Mère envahissante et castratrice.


    Lu à l'adolescence, Bridget Jones était un peu la femme que je voulais devenir. Indépendante, forte et entourée d'amis. La retrouver à l'âge où je peux parfaitement m'identifier à elle est une autre affaire. Bridget m'a fait mourir de rire. J'ai trouvé pire que moi en cuisine ! Et ce n'est pas chose facile ! Elle fait cuire sa salade et nettoie ses lardons. Je n'en suis pas encore là, sans parler de sa soupe bleue !

    Le journal qu'elle tient est un condensé de tout ce qui lui passe par la tête. Ça commence par les bonnes résolutions (impossible à tenir), les réunions de familles (infernales), les Mariés-fiers-de-l'être (insupportables de bonheur), les amours (Clenver l'enfoiré affectif contre Darcy le snob), les boulots (merdiques). Bridget passe d'un optimisme sans borne, « La vie sans homme, c'est tellement mieux » à une déprime des plus sombres « Je suis repoussante ».

    Vous avez un peu la déprime ? Marre du célibat ? Votre mari vous énerve ? Vous voulez rire ? Lisez le Journal de Bridget Jones ! C'est fun, ça n'a pas pris une ride et vous allez adorer cette célibataire et sa bande d'amis. Vous connaissez le film par cœur ? On s'en fout ! C'est une toute autre Bridget que l'on re-découvre ici. Moins cruche, mais toujours aussi maladroite. Par contre, pour avoir du Mark Darcy, il faudra être très gentille. Il faut le mériter, mais quand il est là.... 

    Bridget Jones de Helen Fielding

    « 58,5 kg (ne suis qu'un bourrelet), jules : 1 (hourra !) »

    Le grand retour de la plus célèbre et la plus névrosé des trentenaires londonnienes. Bridget Jones et ses éternelles bonnes résolutions : perdre au moins cinq kilos, arrêter de fumer et de boire du chardonnay. Elle a enfin quitté le clan des parias de l'amour mais découvre à quel point l'important est moins de trouver l'amour... que de le garder !

    Un second tome plein d'humour et toujours aussi bon. J'ai aimé retrouver Bridget et sa bande ! L'âge de raison est la suite directe du Journal de Bridget Jones. On revoit notre célibataire préférée avec un jules. Oui, oui, oui ! Elle a réussi à mettre le grappin sur un homme, et pas n'importe qui : Marc Darcy.

    Si aux premières heures de leur idylle tout va bien dans le meilleur des mondes, très vite une ombre vient ternir l'idylle : Rebecca. La grande et belle blonde amie de Marc. Celle qui tente de ridiculiser Bridget et veut prendre Marc dans ses filets.

    Bridget est tiraillée entre ses devoirs d'amie de célibataire, en effet, il est impolie de rayonner de bonheur devant les copines sans Jules au risque de passer pour une Mariée-fière-de-l'être, mais elle veut aussi goûter à la saveur d'avoir un homme. Ses soirées sont donc rythmées par les baises débridés et les coups de file de détresse des copines. Elle reste inévitablement elle-même, qui fume trop (mais en cachette de Marc), s'inscrit à la gym mais n'y va qu'une fois et passe ses soirées à picoler et aime tout le monde.

    Mais lorsque les copines commencent à montrer des signes de faiblesse et que même l'inébranlable et féministe Sharon déprime à cause de la solitude, rien ne va plus. Bridget se retrouve une fois de plus dans des situations invraisemblable et hilarante. L'interview d'une certaine personne m'a fait hurler de rire, en même temps, je peux la comprendre... Je crois qu'on serait toute dans le même cas.

    Mais quelques petites choses m'ont chiffonné. D'abord Sharon prend le surnom Shazzer, problème de traduction ou volonté de l'auteur ? J'ai trouvé ça assez bizarre car dans le 1er tome elle n'est jamais nommée comme ça. Le passage sur les élections ne m'a pas vraiment passionné et le manque de culture audiovisuel Anglaise m'a parfois fait rater certaines blagues.

    Malgré tout c'est un second tome toujours aussi bon, l'humour est là et on aime ça. L'écriture est toujours aussi efficace et plaisante. C'est un livre détente qui remplie parfaitement son contrat. Vive Bridget ! 

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