• Delirium

     
    Lena vit dans un monde où l'amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue... Peu à peu elle découvre l'amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu'il n'y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes...

    "Ils prétendent qu'en guérissant de l'amour nous serons heureux et à l'abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu'à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l'amour ne serait-ce qu'une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge."

    Delirium de Lauren Oliver

    Ce roman est presque un coup de coeur. Vous allez me dire pourquoi presque ? Je vous explique, en commençant par le commencement.

    Le seul livre sur la dystopie que j'ai lue avant Delirium est Farenheit 451 de Ray Bradbury, indispensable s'il en est dans la littérature SF. J'en garde un très bon souvenir et j'avoue ne pas avoir continué dans ce registre et je ne sais pas pourquoi (pas taper). Pourtant c'est quelque chose que j'aime beaucoup voir en film (Gattaca ou Equilibrium par exemple), alors retrouver les mêmes thèmes en littérature est plus qu'agréable.

    Force est de reconnaitre que Lauren Oliver maitrise son univers. L'amour ou l'
    amor deliria nervosa est une maladie hautement contagieuse qui est « soigné » pour toutes les personnes dès l'âge de 18 ans, il s'agit du Protocole. S'ensuit l'Appareillage : il est assigné un mari/femme de même condition sociale avec lequel il est prévu d'avoir un nombre défini d'enfant. Ici point d'émotion, en effet suite au Protocole l'amour n'est plus, mais avec cela l'amitié, l'envie, la vie en elle-même devient vide de sens pour nous lecteur.

    Dans ce monde étrange et sous contrôle permanent on découvre Lena, jeune fille de 17 ans, impatiente de passé son Protocole pour être enfin libéré du poids que la maladie a infliger à sa famille. Hana sa meilleure amie est beaucoup moins enthousiaste qu'elle et montre même des doutes sur leur société dictatoriale. Lors de leurs séances de jogging quotidienne elles rencontrent un jeune homme, le premier de leur vie (les contacts entre membre de sexe opposé sont interdit, sauf avec la famille), à partir de ça leur vie va changer...

    Les personnages sont pour moi trop peu nombreux mais c'est une nécessité étant donnée le contexte. Néanmoins, j'aurais aimé qu'Hana soit plus présente, c'est elle qui montre les premiers signes de rébellions mais au final ne fait pas grand-chose. Lena est par contre LE personnage du livre le plus intéressant, si au départ elle est plutôt « heureuse » de son sort, au contact d'Hana & d'Alex elle se met à réfléchir par elle-même. Ses réactions sont très compréhensibles une fois que l'on apprend son passé, on s'attache à elle, on est en stress lorsqu'elle croise les Régulateurs par exemple. Alex est mystérieux, il cache plus de choses qu'on ne pourrait le croire, il veut protéger Lena le plus possible et lui faire ouvrir les yeux sur ce qui l'entoure mais sans la brusquer. J'ai un gros faible pour lui (et non il n'est pas nu cf. Fièvre).

    Le presque coup de coeur c'est pour la première partie du roman un peu lente. Mais qui dit lente ne dit pas inintéressante ! Bien au contraire, elle est là pour bien nous faire comprendre dans quel monde évolue les protagonistes. Les Régulateurs m'ont fait penser aux soldats allemands de la seconde Guerre Mondiale et les Raids aux rafles des juifs, c'est d'ailleurs une question que je compte poser à Lauren. Passé les 250 pages impossibles de lâcher le livre. Un chapitre puis un autre, événement et révélation se suivent jusqu'à cette fin. Une fin plutôt logique vu le contexte mais franchement créve coeur. La dernière page est refermée et une grande frustration s'empare de moi. Je veux la suite ! Mais pour ça il faut attendre l'an prochain.

    En conclusion c'est un très bon livre, bien écrit qui malgré une première partie qui sert de mise en place aux décors et aux personnages s'avère être une très bonne surprise. C'est un très bon roman à découvrir de toute urgence, vous n'en ressortirez pas indemne, car oui il pousse à réfléchir sur ce qui, pour nous, est la liberté. A


    Delirium de Lauren Oliver

    Pandemonium

    Lena a découvert avec Alex ce sentiment interdit qu’est l’amour. Ensemble ils se sont enfuis, déterminés à gagner la Nature pour vivre leur passion. Mais seule Lena est parvenue à franchir la frontière. Sans savoir si Alex est encore vivant. Aujourd’hui Lena a rejoint la résistance. Elle se voit confier une mission qui pourrait bien lui coûter la vie. Mais une nouvelle rencontre vient remettre en question tous ses principes. Se battre pour avoir le droit d’aimer : cela a-t-il vraiment un sens ?

    J’attendais cette suite avec impatience. Il faut dire que de Delirium fini sur un très gros cliffhanger. J’avais une certaine appréhension et beaucoup de choses en tête sur les évènements possibles. Après lecture je suis à la fin assez satisfaite mais également surprise.

    On retrouve l’écriture de l’auteur, son style est toujours aussi beau. Par le biais d’un chapitre « Maintenant » puis d’un autre « Avant » le roman prend un dynamisme très intéressant. Cela permet de suivre l’évolution de Lena, celle après la fuite vers la nature, sa survie et l’identité qu’elle doit se créer. Avec sa nouvelle vie, des nouveaux personnages entrent en jeu, Raven tout d’abord, la jeune femme qui lui sauve la vie et l’intègre dans son groupe. Elle lui apprend à survivre, être autonome mais également de penser aux autres. Une nouvelle Lena née au fil des pages avec en filigrane un Alex laissé pour mort. Avec Raven il y a les membres du Refuge : Tack, Hunter, Bram, Blue et les autres. L’autre personnage important arrive assez rapidement, il prend sa place petit à petit et on se pose autant de questions que Lena à son sujet.

    Impossible d’en dire plus sans dévoiler des éléments importants. Néanmoins, cette suite fait réfléchir sur nos réels désirs. Vivre et aimer librement, tout ça à un prix. On découvre que le Protocole n’est pas le seul moyen de contrôler les gens.

    Ce tome est vraiment très bon, c’est une digne suite. Le début se met en place doucement pour bien mettre en évidence les changements opérés, chez Lena, dans les villes. L’action arrive au milieu du roman et d’une façon très intelligente, les actions du passé et du présent se chevauchent pour donner un rythme haletant. J’avoue qu’à la dernière page du roman et après LA phrase, j’avais envie de jeter mon livre à travers la pièce. Le cliffhanger est encore pire que pour Delirium. Certes je savais que ça finirait dans ce style, l’auteure nous avait prévenu mais quand même… Un an avant d’avoir la fin de la série, ça va être long, très long… A

    Livre lu en lecture commune avec Laura, pour voir son avis c'est par . 

    Delirium de Lauren Oliver

    Hana

    Hana vit dans un monde où l’amour est considéré comme la pire des maladies. Un monde où un Protocole a été mis au point pour immuniser les jeunes contre le delirium. Alors que la date de son opération approche, Hana regrette l’absence de sa meilleure amie Lena. Elles sont devenues si différentes ! La très docile Lena refuse d’assister à des concerts clandestins, tandis que Hana ne manque pas une occasion d’expérimenter l’interdit. Pour elle, ce dernier été de sa vie d’avant devient synonyme de musique effrénée, de danse, et même d’amour.

    Cette nouvelle est à lire après le tome 2 car même si elle ne spoile pas ouvertement, elle peut laisser sous entendre certaines choses. L’histoire se positionne pendant le tome 1 mais cette fois-ci du point de vue d’Hana. J’avoue qu’après ma très grande déception du tome 3, j’avais une appréhension. Et bien il n’y avait pas de raison. Cette nouvelle est vraiment intéressante, on voit l’évolution d’Hana et ses questionnements. On ressent aussi comment elle vit l’éloignement qui se creuse entre elle et Lena. L’un si mesuré, l’autre si vive. L’été avant le protocole est celui des interdits, des soirées clandestines et des rencontres interdites. C’est la dernière fois que les choses auront un sens. Mais ce n’est pas sans risques et l’on retrouve les scènes que l’on connait déjà mais la vision d’Hana amène à comprendre ses actes futurs. Hana est celle qui pousse Lena à la réflexion, c’est aussi celle qui ose le plus de choses. Elles sont complémentaires et vont évoluer différemment sans qu’elles ne comprennent comment ce changement a pu opérer.

    J’ai passé un très bon moment avec cette nouvelle et l’écriture de Lauren Oliver est toujours plaisante (bizarrement ça m’a fait défaut dans le dernier tome). A

    Delirium de Lauren Oliver

    Requiem

    Après avoir sauvé Julian d’une condamnation à mort, Lena et ses amis regagnent la Nature. Mais celle-ci n’est plus un lieu sûr, des rebellions ont éclaté partout dans le pays et les Régulateurs sont postés à la frontière, à l’affût de toute transgression. Le gouvernement ne peut plus nier l’existence des Invalides et la menace qu’ils représentent. Tandis que Lena mène la Résistance prenant chaque fois plus de risques, sa meilleure amie Hana vit une vie sans amour au bras du jeune maire de Portland… Leurs récits se déroulent en parallèle, leurs voix alternent : quand les deux amies se retrouveront-elles ?

     

    C’est avec enthousiasme que j’ai attaqué ce dernier tome. La série étant un coup de cœur et après le gros cliffhanger du tome 2, j’étais extrêmement impatiente. Malheureusement, ce tome est une énorme déception ! Mais quel gâchis et surtout quel ennui !

    On retrouve donc Lena dans la nature avec Julian & Alex. J’aurai aimé un affrontement entre les deux garçons, ou une explication, quelque chose. Mais le seul passage qui leur est consacré est un pétard mouillé. De plus, les deux « amours » de Lena sont totalement inutiles dans ce dernier tome. Et Lena elle-même m’a tapé sur le système ! J’avais espéré qu’elle apprendrait des événements passés, mais non, elle agit comme une gamine capricieuse. Elle envoie promener Julian pour un oui ou pour un non, revient ensuite vers lui, et ce dernier est totalement transparent.

    Dans ce dernier tome l’auteure nous offre le point de vue d’un autre personnage : Hana. Mais si, Hana, la meilleure amie totalement inexistante dans le second tome. Et bien même si elle est moins pénible que Lena elle n’est pas captivante pour autant. Et surtout, elles sont aussi bêtes l’une que l’autre (elles ne sont pas amies pour rien, vous me direz). Elles ne voient pas plus loin que le bout le leur nez et s’étonnent d’un rien.

    Le gros problème du roman, c’est l’histoire. C’est extrêmement prévisible ! Mais bordel ! Pourquoi ? A peine lu 100 pages qu’on connait déjà la fin ! Je me suis donc ennuyée, mais vraiment. Je trouve que ce tome gâche complètement la série. D’ailleurs, je ne peux plus dire qu’elle fait partie de mes coups de cœur. Alors certes, l’écriture est toujours aussi belle mais ça n’a pas sauvé le roman pour moi. J’ai mis très longtemps pour le lire et j’ai dû me forcer. Vraiment dommage, je crois que ma déception est à la hauteur de l’amour que j’avais pour cette série : très grande. A

    Delirium de Lauren Oliver

    Tome 1 : Delirium - Parution février 2011
    Tome 2 : Pandemonium - Parution mars 2012
    Tome 3 : Requiem - Parution mars 2013
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  • La voie de la Sorcière

    Je croyais n'être qu'une étudiante ordinaire et sans doute trop renfermée. Et puis, il a eu cette expérience étrange, la découverte de mon don... Maintenant je dois apprendre à m'accomplir en tant que sorcière, développer mes pouvoirs et trouver ma place en ce monde. Tout aurait-été parfait s'il n'y avait pas eu ces cauchemars et ces malaises. Quelqu'un cherche à me nuire ! Mais qui pourrait bien me harceler ainsi ? Et, pour ne rien arranger, j'ai aussi un mémoire à écrire pour valider ma dernière année de psycho. Ma vie n'est vraiment plus de tout repos ! Maëlys nous ouvre les portes d'un univers étrange et déroutant, celui de la Wicca. La quête spirituelle qui est sienne va l'exposer à des menaces insoupçonnées. Surtout que le destin pourrait bien placer sur son chemin, les clés qui l'aideront à résoudre les mystères d'une existence parsemée d'ombres… Car, une sorcière peut-elle s'épanouir coupée de ses racines, ignorante d'un passé dont pourrait dépendre l'avenir ?

    Je remercie les éditions du Chat Noir pour le partenariat, mais je tiens aussi à m’excuser pour ma chronique car je risque de ne pas faire une bonne pub. Il faut dire que je suis passée totalement à côté de ce roman. Heureusement qu’il ne fait que 140 pages car j’ai eu un mal fou à en venir à bout. Mais commençons par le commencement.

    L’héroïne, Maëlys, est une jeune étudiante en psychologie tout à fait normal, jusqu’au jour où elle participe à une recherche sur le paranormal. Et là, ô surprise, il s’avère qu’elle est une sorcière. Ni une, ni deux, pourquoi se poser des questions ? Et voilà notre héroïne qui accepte son destin comme on découvre un premier cheveu blanc (et encore, je suis sûre que j’aurai plus de réaction à mon 1er cheveu blanc). D’ailleurs, l’héroïne n’a pas vraiment de personnalité. Elle a perdu ses parents ? Elle se réfugie dans les études. C’est vraiment très crédible… Elle ne pète même pas un plomb.

    Ladite expérience est menée bien évidemment par un très charmant jeune homme mais qui est trop bien pour notre pauvre petite héroïne en mal d’amour. Et voilà toute l’intrigue de l’histoire. Les événements s’enchaînent très vite, trop vite, rien n’est approfondi. J’ai même sauté des paragraphes tellement je m’ennuyais et je n’ai à aucun moment été perdue dans ma lecture. Le tout est extrêmement prévisible, rien ne m’a surpris. L’héroïne m’a fait lever les yeux au ciel tellement elle est insignifiante et puérile. Elle n’agit jamais par elle-même, il faut toujours qu’on lui dise quoi faire ou qu’on vienne l’aider. Alex de son côté eh bien… Je ne sais même pas quoi penser de lui, il ne m’a pas plus captivée. Et il en va de même pour les autres personnages dont j’ai déjà oublié les prénoms au moment d’écrire ces lignes.

    En conclusion, je dirais que je n’ai rien trouvé qui pourrait relever le niveau. Et la partie concernant la Wicca n’a pas su me captiver. A voir si la suite donne de l’épaisseur à l’histoire. A

    Fille d'Hécate de Cécile Guillot

    Le Parfum du Mal

    «Il parait que je suis devenue une femme et une sorcière accomplie... pourtant j'ai besoin plus que jamais qu'Hécate guide mes pas. Me voilà au service de la police, à tenter d'élucider des meurtres grâce à mes pouvoirs naissants. Ajoutez à cela ma recherche de boulot et mon ex qui refait surface... Voilà de quoi être déboussolée ! » Après la découverte de ses dons d'empathie, Maëlys est propulsée au sein d'une enquête macabre : des jeunes filles ont été retrouvées atrocement mutilées, les scènes de crime évoquant la magie noire. Elle et ses amies vont devoir explorer les côtés les plus sombres de Marseille tandis que la vie sentimentale et professionnelle de notre héroïne ne fait que se compliquer de plus en plus...

    Le parfum du Mal auprès pu s’appeler Le parfum de l’ennui. Je n’avais déjà pas beaucoup apprécié le premier tome, là c’est pire que ça. On m’a pourtant dit qu’il était meilleur. Faut croire qu’on n’a pas les mêmes critères. Pourtant j’ai lu autre chose entre les deux, histoires de ne pas rester dans un « mauvais esprit ». Mais non.

    L’héroïne est toujours aussi insipide, elle ne fait que geindre et se laisse, encore, porter par les évènements. La description des journées de travail de Maëlys est d’un ennui mortel, j’avoue que je n’y ai prêté aucun intérêt. Encore une fois, le début du roman est trop simple. L’héroïne est intégrée en deux temps-trois mouvements sur une enquête policière. Mademoiselle a tellement de personnalité qu’elle n’ose pas refuser alors qu’elle est morte de peur. Bon, vous me direz si elle refuse, pas d’histoire, mais quand même, son absence de caractère me désespère. Et quand elle s’énerve enfin elle n’est pas vraiment crédible.

    Suite à ça, rien de surprenant, encore une fois tout est « gentil », trop simple et sans saveur. L’intrigue est trop prévisible et j’avoue que j’ai plus que trainé pour lire ce roman, malgré le peu de pages (heureusement pour moi d’ailleurs). Le dénouement est amené sans surprise. Les personnages secondaires sont aussi insignifiants que l’héroïne : Anthony, l’ex pot de colle, Dorine et Patricia qui n’amènent rien de bien intéressant. J’ai trouvé la collaboration avec la Police assez caricaturale, les vilains flics qui ne veulent pas croire aux sorcières alors on ne les écoutes pas. Forcément, on se doute de la suite des événements. L’écriture n’a rien de remarquable, c’est même très, voire trop simple. En conclusion je dirais que cette série n’est absolument pas pour moi et que je suis totalement passée à côté. A

    Fille d'Hécate de Cécile Guillot

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  • Qui de nous deux ?

    Un élève aussi farouche que séduisant, une société secrète, un lent apprentissage mené de main de maître qui éveille son corps et comble ses désirs les plus inavouables, Mickaëlla Valmur est loin d'imaginer ce que lui réserve cette étrange rentrée scolaire au goût amer.

    Petit avertissement avant de commencer : ce n’est pas un livre à mettre entre toutes les mains. Réservé à un public adulte et averti uniquement !

    Je ne lis jamais ce genre de roman. Et pourtant, j’ai vu pas mal de bonnes chroniques sur celui-ci et le fait que ça soit une auteure française a titillé ma curiosité. Ni une ni deux, j’ai fait ma petite acquisition sur le net et j’ai entamé ma lecture.

    J’ai rapidement été étonné par le style de l’auteur. C’est fluide, efficace et rythmé. Jamais vulgaire même si les dialogues sont parfois, voire souvent, crus. Les personnages sont intéressants et loin des clichés dans lesquels ont pourrait facilement tomber. Mickaella Valmur, 27 ans, est veuve d’un homme richissime qui lui a légué toute sa fortune. Elle est professeur de philosophie dans un lycée huppé. Habituée au luxe elle n’en fait pas pour autant étalage, c’est même une femme plutôt discrète. Alors qu’une nouvelle rentrée des classes s’annonce on ne peut plus normal, le directeur lui confie la tutelle d’un nouvel élève : Alexis Duivel. Le jeune homme est brillant et terriblement séduisant, très vite un jeu de séduction s’installe entre le prof et l’élève. On pourrait s’attendre à quelque chose de prévisible mais la tournure de leur relation prend vite des aspects de jeux de domination.

    Si leur relation pendant la première partie du roman pourrait semblait « normale », vous notez néanmoins les guillemets, la seconde partie est loin d’être conventionnelle et va même très loin. Mais malgré des scènes à vous faire grimper la température, l’auteure réussit à conserver une certaine classe. J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce petit roman une fois entamé alors que ce n’est pas du tout mon genre habituel. Bon, par contre, il vaut mieux avec un mari/copain/ami sous la main pour faire passer vos envies après lecture.

    En conclusion, c’est donc une bonne surprise que ce roman hot, loin des clichés du genre. Je suis curieuse de découvrir la suite et d’en apprendre plus sur la Société.

    Petit info : pour l’instant roman uniquement disponible en numérique mais une publication papier est prévue. A

    La société de Angela Behelle

    Sinon pendant toute ma lecture j'avais la chanson de M dans la tête...

    Mission Azerty

    La Société, son réseau souterrain, ses codes, ses membres mystérieux et fortunés... que savons-nous d'elle exactement ?

    En suivant les pas d'une audacieuse journaliste, vous en découvrez un peu plus sur les origines de cette organisation clandestine qui a pourtant pignon sur rue.

    En acceptant de travailler pour Paul Peyriac, un éditeur en retraite aussi machiavélique que touchant, la jeune et séduisante Mina va vous entraîner au cœur du système.

    Sur le savoureux chemin qui la conduira à s'accomplir pleinement, la demoiselle bénéficie d'un appui de taille.

    Qui mieux que Mickaëlla Duivel peut comprendre ce qui lui arrive et lui apporter son aide ?

    Dans « Qui de nous deux ? », le premier opus de cette série, vous aviez quitté la jolie veuve d'Henri Valmur à quelques jours de son mariage avec Alexis Duivel, vous la retrouverez un peu ici, dans une autre mission au service de La Société.

    J’avais beaucoup aimé Qui de nous deux et je n’ai pas hésité à commander la suite. Mission Azerty est plus « politiquement correct » que son prédécesseur mais n’est pas pour autant moins bon. Cette fois-ci on découvre Mina, jeune étudiante qui cherche un emploi pour financer son école de journalisme. Quand elle décroche un entretien avec Paul Peyriac, homme d’âge mur et éditeur, elle voit la chance lui sourire et décroche le job. Très vite un bon feeling va se créer entre eux et leur rapport vont changer. Elle permettra notamment à Paul de se rapprocher de son petit-fils qui vit au Canada.

    Le style de l’auteur est toujours aussi captivant et l’écriture s’est clairement améliorée. Les personnages sont attachants et on retrouve même Mickaëla qui va initier notre jeune femme pas farouche. Encore une fois j’ai lu d’une traite ce petit roman. Même si la romance est plus « classique » je me suis malgré tout prise au jeu. J’aime beaucoup cette série et je suis curieuse d’en apprendre d’avantage sur la Société. J’attends le tome 3 avec impatience ! A

    La société de Angela Behelle

    A votre service

    Les jeunes femmes d’aujourd’hui croient-elles encore aux contes de fées ? 

    C’est peu probable pour ce qui concerne Pascaline Villers.

    À vingt-six ans, celle que tout le monde surnomme Cali a cessé de rêver au prince charmant. Elle se contente d’un job pas franchement à la hauteur de ses espérances dans un hôtel parisien poussiéreux et tue le temps comme elle peut.

    Aussi, quand sa meilleure amie, la pétillante et dévergondée Daphné lui propose de la remplacer incognito comme serveuse dans une partie fine donnée par un notable libertin et membre de La Société, elle y voit une excellente occasion de se distraire tout en arrondissant substantiellement sa fin de mois.

    Pascaline va alors découvrir à ses dépens qu’on ne badine pas avec les règles strictes de l’organisation secrète et qu’on ne défie pas Alexis Duivel sans en payer chèrement les conséquences.

    Acculée par le troublant vice-président de la Société à honorer sa dette et défendre la cause de son amie, la loyale Cali s’attend à tout sauf à trouver beaucoup d’intérêt et de plaisir dans le travail d’un genre très très particulier qui s’impose à elle, et pourtant...

    Si j’ai trouvé Mission Azerty beaucoup plus sage que Qui de nous deux, A votre service repart de plus belle. Certes, il est en dessous de l’histoire d’Alexis & Mickaëla mais j’imagine mal l’auteure faire mieux. Malgré tout, le ton est donné dès les premières pages. On découvre Pascaline, surnommé Cali, une jeune femme qui s’ennuie dans son boulot et n’attend rien de la vie. La jeune femme n’est pas farouche et est plutôt contente de prendre la place de sa copine pour une partie fine organisée par la Société. Mais on ne rentre pas comme ça au sein de la Société sans y être invité. Cali va s’attirer les foudres d’Alexis Duivel, le vice-président de la Société. Ce dernier va lui donner une chance de se faire pardonner en se mettant au service d’un nouveau client, Daniel Sitange. Riche homme d’affaire aux dents longues, il ne doit sa réussite à personne d’autres qu’à lui-même et prend plaisir à tout diriger. Il s’avère très rapidement intéressé par les services plus que diversifiés de Cali.  On en apprend plus sur la Société et son fonctionnement.

    J’ai trouvé Cali trop soumise au début mais heureusement elle s’affirme par la suite. Je me suis rapidement prise d’affection pour la jeune femme. Mais il faut bien l’avouer, c’est Daniel l’attraction du roman. J’ai été totalement charmée par son personnage. Autoritaire, il ne supporte pas qu’on lui dise non mais en même temps terriblement touchant. J’ai beaucoup aimé la scène entre lui & Cali lorsqu’il se confie. Les relations intimes sont comme toujours superbes et l’auteure ne cesse d’améliorer son écriture. Il y a des phrases vraiment très belles.

    Encore une fois c’est un tome que j’ai lu en quelques heures, c’est addictif, intense et passionnant. Je suis décidemment fan de la plume d’Angela Behelle. J’en veux encore. A 

    La société de Angela Behelle

     La gardienne de l'Omega

    Que signifie la tenue, en pleine nuit, d’une réunion aussi secrète qu’inopinée au domicile de Paul Peyriac ?

    Qu’est-ce qui justifie surtout le retour précipité de Jacques Duivel à Paris ?

    Un truc important… forcément !

    Quelque chose de suffisamment grave pour que le Conseil d’administration de la Société au grand complet fasse appel à celle qu’il surnomme « la gardienne de l’Oméga ».

    C’est donc en compagnie de cette dernière que vous allez plonger, cette fois, dans l’univers feutré de la mystérieuse organisation. Ses rouages n’auront plus de secrets pour vous, mais il se peut cependant que ce quatrième épisode vous réserve quelques surprises. 

    J’attendais avec impatience ce quatrième tome de la Société et je n’ai pas été déçue. Ce tome est bien différent des précédents. L’auteure nous offre un roman avec une véritable intrigue : la Société a été infiltrée et la confidentialité des membres est menacée. On découvre Lou qui est alors chargée de mener l’enquête. C’est elle, la gardienne de l’Omega, celle qui est chargée de se renseigner sur chaque membre. Elle connaît tout de la Société et de chacun d’eux.

    Comme dit précédemment, ce roman est très différent. Tout d’abord, le 1er tiers ne comporte pas une seule scène de sexe ! C’est assez étonnant puisqu’en général on rentre directement dans le vif du sujet. Mais ce n’est pas pour me déplaire puisque c’est l’enquête qui prime. Lou intègre une entreprise bien sous tout rapport, mais on découvre rapidement que ce n’est qu’en façade.


    J’ai immédiatement accroché à Lou et son fort caractère. On découvre son passé peu reluisant mais sans que l’on ait pitié d’elle. Sa relation avec Alexis est assez étonnante et celle avec son père est attendrissante. Elle apporte une vision plus chaleureuse à cette famille atypique. D’ailleurs Alexis réserve pas mal de surprises. L’arrivée de Liam permet à Lou d’avancer dans son enquête mais elle entretient très vite une relation sulfureuse avec le jeune homme. Mais les mensonges qu’elle lui sert ne vont pas l’aider. Elle est tiraillée entre sa fidélité à la famille Duivel et ses sentiments pour Liam. Ce dernier est arrogant mais il est rapidement attachant.

    Une fois entamé je n’ai pas pu décrocher jusqu’à la dernière page. Je l’ai lu en quelques heures et je ne suis pas déçue. C’est un tome important pour la suite de la Société et l’auteure affirme son style. Moins de sexe, même si c’est toujours là et une vraie intrigue. Peut-être le plus abouti des tomes jusqu’à maintenant. Impatiente d’avoir la suite ! A

    La société de Angela Behelle

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