• Thriller

    Thriller



    Le thriller est un genre artistique assez diffusé dans la littérature, le cinéma et la télévision, et qui se subdivise en de nombreux sous-genres. La caractéristique commune des oeuvres de ce genre est de chercher à provoquer chez le spectateur ou le lecteur une certaine tension, voire un sentiment de peur (qu'il doit cependant trouver agréable) à l'idée de ce qui pourrait arriver aux personnages dans la suite du récit.

  • Anna est une épouse et une mère modèles. Pourtant, lors d'un séminaire professionnel, elle succombe à la cour empressée d'un homme beaucoup plus jeune qu'elle, Erik Månsson. Flattée qu'on s'intéresse à elle plutôt qu'à ses collègues très séduisantes, elle se dit qu'une histoire d'un soir pimentera un peu sa vie sexuelle. Si la nuit se passe à merveille, Anna est toutefois décidée à mettre un terme à cette aventure dès le lendemain matin. Mais Erik ne l'entend pas de cette oreille. Il a filmé leurs ébats et commence à la harceler. Quand Anna comprend son erreur, il est trop tard : Erik est un psychopathe prêt à tout pour la garder, même à tuer. Sortira-t-elle indemne de cet engrenage infernal ?

    Ça débute par une liaison, une femme mariée dans la fleur de l’âge et un jeune homme au charme troublant. Prise de remords, Anna décide de mettre fin à cette histoire, mais c’est sans compter sur Erik qui s’y refuse.

    L’écriture est fluide et les chapitres courts rendent la lecture rapide. Je l’ai lu en un petit peu plus d’une journée. J’ai trouvé l’intrigue assez classique, l’amant refoulé qui devient envahissant et dangereux, il n’y a pas vraiment de surprise.

    Je ne me suis pas attachée aux personnages. Anna est une femme qui accorde beaucoup trop d’importance à la beauté et à l’apparence, tout comme ses amies. Le fait qu’elles considèrent l’adultère comme un passage pour avoir des « bons souvenirs pour leurs vieux jours » m’a quelque peu agacée. De plus, Anna affirme ne plus vouloir tromper son mari, mais elle recommence par deux fois. Erik, l’amant, est prévisible étant donné qu’on découvre ce dont il est capable dès le premier chapitre. L’époux d’Anna, Magnus, est assez transparent, seule sa mère, Kathrine, m’a intéressée.

    On comprend immédiatement qu’Anna est en danger, Erik la suit et s’immisce dans sa vie. Malgré tout, je n’ai pas frissonné un instant. J’étais comme une spectatrice lointaine et la fin est décevante.

    En conclusion, c’est une lecture sympathique sans être captivante pour autant. L’intrigue est trop simple et les personnages pas vraiment attachants. L’ensemble devient un récit qui se laisse lire, sans pour autant être passionnant. 

    Editeur : Presses de la Cité – Collection : Thriller – Date de publication 12 mars 2015 – 306 pages – Prix : 20.50€

    Chronique Place to Be

     

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  • Violet Ambrose, 16 ans, a deux secrets : son attirance pour son meilleur ami, Jay, qu’elle ne veut surtout pas dévoiler et… sa faculté à repérer les cadavres d’oiseaux gracieusement laissés par sa chatte après la chasse.
    Mais lorsqu’un tueur en série sème la terreur dans sa petite ville, sa vie prend une tournure inattendue. Chaque jour, les esprits des jeunes filles qu’il a enlevées viennent hanter Violet et elle ressent les échos que les mortes laissent derrière elles.

    De plus en plus troublée, la jeune détective se rapproche du tueur, jusqu’à en devenir sa proie…

    Je tiens d’abord à remercier Laura pour m’avoir envoyé le livre (sa chronique ici). J’avoue que je serais certainement passé à côté sans cela. Body Finder est une très bonne surprise.

    L’écriture de l’auteure est efficace. On rentre immédiatement dans l’histoire et j’ai rapidement apprécié Violet. Elle ne se laisse pas faire, elle reste elle-même quoi qu’il arrive. J’ai trouvé son don particulièrement intéressant, la façon dont il est exploité, à travers des sons, des couleurs ou des odeurs. Il n’est pas « figé » et le fait que chaque victime est un écho qui la relie à son tueur est original. Le point de vue omniscient permet de suivre Violet tout comme le tueur, même si ce dernier n’a que très peu de chapitres. Ça amène une certaine tension à l’histoire. A côté des meurtres et de l’enquête, on a droit à une histoire d’amour. Alors que ça aurait pu nuire à l’histoire, la romance a tout à fait sa place.

    J’ai immédiatement fondu pour Jay.  Jay c’est le meilleur ami de Violet depuis des années. Si l’enfance les a confinés dans une amitié fraternelle, l’adolescence risque de faire changer ça. Violet est en proie à de nouveaux sentiments pour Jay mais refuse d’y faire face de peur de perdre leur relation. Jay quant à lui n’a d’yeux que pour Violet. On le comprendre très rapidement et même si Violet ne voit rien, ça ne m’a pas dérangé pour autant. Il faut dire que la jeune fille a d’autres préoccupations. J’ai été aussi captivée par l’enquête que la romance. J’ai trouvé les deux adolescents mignons tout plein sans être cul-cul. Ça m’a rappelé la période où les hormones chamboulent tout.  J’ai même été surprise pour la sensualité qu’il y a dans certaines scènes.

    En conclusion c’est un très bon roman que j’ai lu en un week-end. Les genres se mélangent avec brio. J’ai été incapable de lâcher le roman une fois entamée. Je suis curieuse de découvrir la suite ! A

    Body Finder de Kimberly Derting

    A paraître le 14 août 2013

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  • Allie Sheridan déteste son lycée. Son grand frère a disparu. Et elle vient d'être arrêtée. Une énième fois. C'en est trop pour ses parents, qui l'envoient dans un internat au règlement quasi militaire. Contre toute attente, Allie s y plaît. Elle se fait des amis et rencontre Carter, un garçon solitaire, aussi fascinant que difficile à apprivoiser...
    Mais l'école privée Cimmeria n'a vraiment rien d'ordinaire. L'établissement est fréquenté par un fascinant mélange de surdoués, de rebelles et d'enfants de millionnaires. Plus étrange, certains élèves sont recrutés par la très discrète Night School, dont les dangereuses activités et les rituels nocturnes demeurent un mystère pour qui n'y participe pas.
    Allie en est convaincue : ses camarades, ses professeurs, et peut-être même ses parents, lui cachent d'inavouables secrets. Elle devra vite choisir à qui se fier, et surtout qui aimer...

     

    Je vais commencer par le seul point positif que j’ai trouvé à ce roman : la couverture. Jolie fille, jolie couleur de cheveux, titre en relief, c’est super beau, super vendeur. Voilà comment je me suis fait avoir, ça et grâce aux super avis qui pullulent sur la blogo. En gros, je suis passée par plusieurs phases lors de ma lecture, du soupir au roulement des yeux en passant par les « Mais quelle conne ! ».

    Commençons par l’héroïne. Allie, adolescente de 16 ans au QI d’huitre (et c’est faire insulte au mollusque), aux hormones en ébullition, aux agissements d’un enfant de 7 ans (tirer la langue aux filles qu’elle n’aime pas, je trouve ça très mature), qui sait compter ses battements de cœur mais ne connait pas l’âge de sa mère. Pour vous expliquer que j’ai trouvé Allie énervante, stupide, exaspérante et j’en passe, je vais vous donner des exemples. Mademoiselle ne sait pas nager mais va se baigner à poil avec les autres élèves, bien évidemment, elle manque de se noyer et est sauvée par charmant n°1. Mademoiselle espère désespérément que son cher et tendre petit ami (charmant n°2) va l’inviter au bal d’été. Quand c’est chose faite, elle est prête à être son esclave à vie. J’ai d’autres exemples dont un ENORME mais qui risque de spoiler, donc je me tais. Mais sachez que c’est affligeant. Le livre m’est tombé des mains. J’ai beau ne pas être féministe pour deux sous, je trouve ça assez aberrant quand même. Bref, passons.

    L’écriture de l’auteure est très simple, voire trop simple. Ou c’est faute à la traduction ? Dire les « copains » au lieu des amis, les « adultes » pour les profs, ça n’a fait que rajouter une couche au côté gamine d’Allie.

    L’atmosphère maintenant. En fait, j’étais tellement déconcertée par la stupidité (ô euphémisme) de l’héroïne que je n’ai même pas ressenti ce que les autres lectures ont aimé. Ce mystère qui pèse sur l’école. Pour moi, le grand mystère du livre, c’est que les gamines se prêtent leurs robes et leurs chaussures. Ouais, c’est vrai ça, elles sont toutes foutues pareil ? Mystère et boule de gomme.

    Arrivé à la moitié du roman, j’ai trouvé de l’intérêt à l’histoire ! Et oui enfin un meurtre !!! Faut quand même se taper plus de 200 pages sur l’héroïne qui se fait tourner la tête au premier regard d’un garçon, la Night School dont on ne sait pas qui est membre mais en fait si, et les coiffures qu’elles vont choisir au bal… Sauf que le soufflet est retombé aussi vite. Passé le début d’une mini enquête, on retrouve l’héroïne et ses « personne ne m’aime, mais pourquoi ? » et ses jérémiades. Bref, retour à l’ennui total et à chaque paragraphe inutile je me disais « on s’en fout ! ».

    Au final, j’ai lu les 70 dernières pages en diagonales. En fait, j’en ai lu 3 en entière et j’ai eu la fin de l’histoire. Qui au passage me laisse avec un gout de « tout ça, pour ça ». A

    Night School de C.J. Daugherty

    Night School de C.J. Daugherty

     

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