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La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, se trouve un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ?
Le livre étant un coup de cœur, j’étais impatiente de voir l’adaptation mais aussi méfiante. Et pourtant, Les âmes vagabondes est fidèle au roman éponyme. Alors certes, il y a des raccourcis de fait, mais c’est plutôt logique sinon le film ferait 4h. Malgré tout les scènes importantes sont là et c’est tout à fait cohérent.
J’étais curieuse de voir comment le film allait retransmettre les discussions entre Gaby/Mel et j’avoue que c’est plutôt bien réussi. J’ai trouvé son jeu vraiment convainquant. Je suis toujours aussi fan de Ian, même si l’acteur n’a pas le physique auquel je m’attendais, il compense largement par son jeu. Par contre, j’ai trouvé Jared moins détestable (mais carrément plus canon). On voit bien l’évolution de la relation Ian/Gaby tout comme celle de Gaby/Mel. Jeb est fidèle à l’idée que je me faisais de lui et Jamie est vraiment touchant. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la scène entre lui et Gaby avec les verres luisants. Suivre la Traqueuse amène de la dynamique au film.
Je n’ai pas vu passer les deux heures que dure le film. C’est une adaptation réussie et fidèle qui comblera les fans du roman. A
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La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ?
Chronique pouvant contenir des spoilers
(Faut bien dire pourquoi j'aime Ian...)Les âmes vagabondes traîne dans ma PAL depuis des années et pour cause, je l’avais acheté lors de sa sortie. Malheureusement, ayant lu Twilight avant celui-ci, j’ai ardemment regretté mon achat avant même de l’avoir ouvert. Mais c’est sans compter sur les copines qui m’ont harcelée pour que je le lise avant d’aller voir le film. Et elles ont bien fait !
Je dois dire que je me suis prise une claque. Je ne m’attendais pas à ça. Si le roman débute doucement, la fin m’a presque fait pleurer. J’ai dit presque, mais je voyais trouble quand même. Je suis passée par toute une palette d’émotions : énervement, émerveillement, excitation, révolte. Les 600 pages se savourent, elles ne sont pas de trop. La longueur des chapitres rend la lecture addictive, je me suis fait avoir plus d’un soir en me disant « un petit chapitre et dodo ». Résultat, il était 2h du matin et il ne me restait que 5h de sommeil. Mais comment lâcher ce roman ?
Stephenie Meyer aurait écrit sous un pseudonyme que je ne l’aurai pas reconnu. C’est tellement plus approfondi que Twilight : les personnages, l’univers, les émotions, tout. L’écriture est efficace et tellement captivante. Les émotions sont décrites avec une telle justesse.
Les émotions justement. C’est le cœur du roman.
Mélanie est une jeune femme forte, qui préfère mourir que d’être captive. Mais même une fois « changée », elle continue de se battre, contre celle qui contrôle son corps. Elle l’assaille de souvenirs, veut lui faire voir ce qu’elle lui a pris.
Vagabonde, l’âme qui a envahi le corps de Mélanie, n’est pourtant jamais haïssable. Je me suis même rapidement prise d’affection pour elle. Son évolution est vraiment intéressante et sa relation avec Mélanie m’a captivé. Le paradoxe de Vagabonde/Gaby c’est son comportement. Elle est par nature un parasite, prend possession des hôtes mais en même temps refuse d’avoir recourt à la violence. Mélanie est d’ailleurs plus violente qu’elle, on le ressent bien au contact de la Traqueuse ou de Jared.
Jared justement. J’aime le Jared de Mélanie. Celui qu’on découvre dans ses souvenirs. Mais je haie le Jared de Gaby. Il est violent, égoïste, prend ce qu’il veut sans se préoccuper des autres. Alors oui, il protège Gaby quand elle arrive sur le camp mais c’est uniquement car elle possède le corps de Mél. D’ailleurs, il refuse de croire qu’elle puisse être encore là. Et même quand Gaby les aide, il doute d’elle.
Si j’ai d’abord aimé Jared puis fini par le détester, à l’inverse, j’ai détesté Ian pour finir par l’aimer. C’est celui qui évolue le plus, avec Gaby. Il est d’abord comme les autres, veut tuer le parasite, le mille-pattes. Mais il commence à se remettre en question face aux réactions de Gaby. Leur relation se fait en douceur, Ian ne s’impose jamais. Il est toujours là pour Gaby, même quand il doit laisser place à Jared. Si Gaby ne voit pas les sentiments qu’il nourrit pour elle, Mél, elle, comprend rapidement. Et j’ai détesté qu’elle empêche leur rapprochement. Mais Ian est celui qui comprend Gaby le mieux, il sait quand être présent et quand ne pas l’être, il connaît ses réactions et les interprètes toujours parfaitement. J’ai eu très peur pour lui vers la fin du roman… Il faut dire qu’il a un peu le profil de celui qui va se faire avoir. Mais ça le rend tellement touchant…
La rivalité entre les deux hommes est intéressante car elle représente les deux facettes que sont Gaby & Mélanie. La relation Jared/Mél est violente et passionnelle alors que celle de Ian/Gaby est tendre et fusionnelle. Je suis définitivement sous le charme de Ian, celui qui aime l’âme, qu’importe ce qu’elle est et d’où elle vient.
La violence des sentiments de Mélanie va ébranler Gaby. C’est la première fois qu’elle est confrontée à de tels troubles. L’intelligence du roman est de nous faire ressentir l’amour qu’éprouvent Mélanie et Gaby pour les deux hommes sans que ça ne soit jamais guimauve ou cliché. De même qu’elles éprouvent les mêmes sentiments pour Jamie, le petit frère de Mélanie. Jamie, j’ai tellement été touchée par le jeune garçon. Il se rend compte immédiatement que sa sœur est toujours vivante et ne rejette jamais Gaby. Bien au contraire, il les accepte comme un tout.
Oncle Jeb est celui qui accepte Gaby immédiatement. Avant même de savoir que Mélanie est toujours là, il ne la laisse jamais seule. Il la protège des autres.
Je n’ai qu’un seul reproche à faire, c’est concernant Sharron. J’avais espéré une évolution du personnage mais elle ne se fait jamais. Elle reste dans sa colère et son rejet, refuse ce que les autres finissent par voir.
Vous l’aurez compris, c’est un véritable coup de cœur, une claque que je me suis prise en pleine gueule. Et putain, ça fait du bien ! Je ne m’attendais pas du tout à ça. J’ai moi aussi été contaminée par les sentiments de Mél & Gaby, et j’en veux encore. C’est normal ? A
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Elle vient d'arriver à New York, il est businessman. Elle est jeune, il est riche et sexy.
Elle est séduite, il la désire. Ils se donnent rendez-vous. Et se revoient. Régulièrement.
Elle est marquée par son passé, il dissimule des secrets.
Une relation tumultueuse et sensuelle faite de plaisir assumé et d'une grande liberté.
Chronique contenant des spoilers !
(Mais on s'en fou vu qu'il y a pas de scénario)« Je veux sentir mon sperme en toi quand je te caresserai avec les doigts. Je veux que tu sentes mon sperme, et que tu te rappelles ensuite comment j’étais lorsque je t’ai pilonnée et que j’ai déchargé en toi. Tu y repenseras, et tu seras impatiente que je recommence, encore et encore. »
Je ne pouvais pas débuter ma chronique sans un extrait ô combien représentatif. Vous découvrez ici Gideon, la grande classe, uniquement en costume hein, car quand il ouvre la bouche c’est pour dire des choses vraiment très romantique dans ce genre. Mais on n’est pas en reste avec Eva, moins vulgaire mais qui compense par son absence totale de neurones. Imaginez un peu, vous êtes célibataire, un homme beau comme un dieu vous accoste pour vous propose un plan cul. Perso, il se prend deux baffes mais vu qu’il faut bien une histoire, on va dire qu’on accepte. Bref, le plan cul s’avère vulgaire mais on lui excuse vu qu’il est canon, tellement canon que j’ai cru à un moment donné qu’il était sorti d’une histoire de romance fantastique avec son « énergie captivante ».
Le problème du roman, autre que la vulgarité, c’est Eva. Mais qu’elle est conne ! Alors, oui, je sais, on ne lit pas de la romance érotique pour la profondeur des personnages (oui je pique ta phrase Karen mais c’est tellement approprié) mais là quand même, elle en tient vraiment une couche. Elle est d’accord pour un plan cul auquel elle a ajouté ses conditions, mais dès qu’ils consomment Mademoiselle finit toujours par fuir car elle trouve que quelque chose ne va pas. Monsieur devient froid après l’amour, elle réalise qu’elle se trouve dans sa garçonnière ou encore qu’il avait une vie sentimentale avant elle. Et quand Gideon montre des signes inquiétants pendant son sommeil, notre très chère Eva décide de se foutre à poil pour un petit coup vite fait, histoire qu’il oublie son vilain cauchemar. Le dialogue, c’est vraiment surfait.
Gideon c’est un peu le dieu des temps modernes : beau, riche (il possède la moitié de la ville, rien que ça), qui ne débande jamais, même après une nuit de baise intense. Eva elle, est capable de jouir (ou pas) sur commande. Et j’aime beaucoup quand Monsieur informe Madame qu’elle est soumise et qu’elle joue l’offusquée. Bah quoi ? Tu te laisses faire sans sourciller et tu penses que c’est toi qui tiens les rennes ? J’ai une petite pensée pour Accrocdeslivres qui m’a conseillé de lire le livre en entier. Merci Miss, grâce à toi j’ai lu THE scène. Alors là, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Mlle Eva se fait presque violer par son cher et tendre (j’suis pas sûre que ça colle comme expression à Gideon m’enfin) pendant son sommeil et elle n’hésite pas à re-dormir avec lui. Là, je ne sais pas quoi dire…
Pour en revenir à l’écriture, c’est vulgaire, trop vulgaire pour moi, entre les « Je vais te bouffer la chatte » et « Je vais me décharger en toi », je suis vraiment, vraiment pas friande du genre. Sinon, faut reconnaitre que ça se lit vite et que la couv’ est classe. Ouais ça ne fait pas beaucoup de point positif, je sais. Ah si, j’oublié, j’ai bien aimé Cary, même s’il m’énerve parfois, je le trouve plus intéressant et consistant qu’Eva.
En bref, heureusement que je n’ai pas acheté ce livre sinon ça m’aurait vraiment fait râler. A
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