• Le tourment des Aurores

    Deux corps pour une seule âme. Impossible selon vous ? C’est pourtant le fardeau que j’endure suite à la malédiction lancée par un sorcier. Tout ça parce que j’ai eu le cran de refuser ses avances. Pour la peine, je l’ai tué, mais en attendant quelle plaie ! La nuit, je suis Famine, l’un des quatre cavaliers de l’apocalypse, et ex-meurtrière qui s’est reconvertie dans la profession de garde du corps. Et lorsque vient le jour, je me trouve coincée avec l’identité de Samantha, une lycéenne des plus ordinaires.Comme si je n’avais pas déjà suffisamment d’ennuis avec deux vies à mener de front, la Cour des sorciers de Toronto vient de me confier la protection de son lord. Il faut dire que certains de ses dissidents se sont mis en tête de le supprimer. Cette fois-ci, je n’ai pas le droit à l’erreur, même si mon côté humain a choisi le mauvais moment pour s’enticher d’un étrange garçon, le genre craquant, mais véritable nid à problèmes…Je vous le dis : pas facile de gérer deux existences à la fois !

    La première chose qui frappe à la lecture du Tourment des Aurores, si l’on connait déjà l’auteur pour d’autres romans, c’est sa voix. Une voix bien différente, j’avoue n’avoir ABSOLUMENT pas reconnu Stéphane dans ce texte. Habituellement assez classique dans la forme et le fond, il est ici question de bit-lit et l’écriture va en conséquence. Alors oui, on retrouve parfois certaines tournures de phrases reconnaissables mais l’ensemble du texte est vraiment différent. Et ce n’est pas pour me déplaire ! C’est extrêmement efficace, rempli d’humour et rythmé.

    Le fait d’avoir choisi le Canada, et plus précisément la ville de Toronto est dépaysant. J’ai aimé découvrir cette ville à travers les yeux de l’héroïne. C’est assez inhabituel comme lieu et plutôt bien venu.

    Syldia est une héroïne comme je les aime. Forte en gueule à l’humour décapant, elle est indépendante, insoumise et incapable de faire des économies financières. Plus connue sous le nom de Famine, c’est l’un des quatre cavaliers de l’Apocalypse. Avec ses sœurs, Guerre, Mort et Pestilence, elles ont décidé de se « ranger ». Mais chasser le naturel il revient au galop et Sylvia ne peut survivre sans se « nourrir ». Alors NON, ce n’est pas un vampire, mais la ressemblance est là. Je n’en dirais pas plus pour vous laisser découvrir ça. Mais j’ai beaucoup aimé la façon dont ses besoins sont abordés.

    Desmond c’est le sorcier qui sert de guide à Syldia pour sa nouvelle mission au sein de la Cour des sorciers de Toronto. J’avoue que je ne suis pas fan du personnage. Il est trop versatile pour être vraiment attachant. Par contre, ses capacités qui se rapprochent de l’alchimie m’ont beaucoup plus. Sa relation avec Syldia est trop rapide à mon goût, et la scène de la chambre, sachant les conséquences que cela peut avoir n’est pas vraiment cohérente. Néanmoins il apporte un certain « calme » à Syldia dans les moments délicats. Et j’ai beaucoup aimé la scène dans le jardin.

    Nolhan est clairement inspiré d’Asher de la série Anita Blake. Même physique, même nature, tout aussi séduisant. J’avoue que ça m’a fait sourire de retrouver une référence aussi flagrante à l’une des séries favorites de l’auteur. D’ailleurs, il y a énormément de clins d’œil et de références tant musicales que littéraires mais aussi cinématographiques. C’est toujours un plaisir d’avoir autant de référence à la pop culture.

    Les sœurs de Syldia sont intéressantes mais trop peu exploitées, je voulais en savoir plus sur elles. J’ai apprécié la dynamique qu’elles entretiennent. Chacun ayant une place dans la fratrie. J’ai trouvé intéressant qu’elles n’acceptaient pas toute de la même façon leur « retraite ».

    Samantha, c’est le corps dans lequel l’âme de Syldia s’ancre dans la journée. Je m’attendais à quelque chose de fade comparé à sa vie nocturne mais il n’en est rien. On découvre que Sam est très attachée à sa famille humaine et qu’elle a même une certaine routine apaisante. Son enveloppe humaine canalise la fougue du Cavalier. J’ai trouvé intéressant cette dualité, une âme dans deux corps et jusqu’à quel point la « nature » du corps peut influencer (ou les hormones lol).

    Nathan c’est LE personnage que j’aime le plus. En fait, dès son apparition j’ai eu envie de lui faire un ENORME câlin (tout comme l’héroïne). C’est vraiment un personnage intéressant, il est sombre et en plus de sa vie difficile, cache un lourd secret. On comprend aisément son comportement vis-à-vis de Samantha et on désire plus que tout un rapprochement entre les deux adolescents. J’espère qu’on le reverra dans la suite et qu’il aura une place plus importante car la fin du roman nous laisse un goût d’inachevé à son sujet.

    Je ressors de la lecture enchantée ! Ce livre est une petite bombe, il ne m’a fallu qu’un week-end pour le lire. Alors oui, j’avais deviné pas mal de choses, mais ça ne m’a aucunement gêné. Les personnages et l’univers sont originaux. Une très bonne introduction, j’attends la suite avec impatience ! Je ne peux pas conclure ma chronique sans parler de la couverture qui est sublime. Une fois de plus Miesis fait un boulot splendide et réussit parfaitement à représenter la dualité de l’héroïne. A

    Anges d'Apocalypse de Stéphane Soutoul

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  • La voie de la Sorcière

    Je croyais n'être qu'une étudiante ordinaire et sans doute trop renfermée. Et puis, il a eu cette expérience étrange, la découverte de mon don... Maintenant je dois apprendre à m'accomplir en tant que sorcière, développer mes pouvoirs et trouver ma place en ce monde. Tout aurait-été parfait s'il n'y avait pas eu ces cauchemars et ces malaises. Quelqu'un cherche à me nuire ! Mais qui pourrait bien me harceler ainsi ? Et, pour ne rien arranger, j'ai aussi un mémoire à écrire pour valider ma dernière année de psycho. Ma vie n'est vraiment plus de tout repos ! Maëlys nous ouvre les portes d'un univers étrange et déroutant, celui de la Wicca. La quête spirituelle qui est sienne va l'exposer à des menaces insoupçonnées. Surtout que le destin pourrait bien placer sur son chemin, les clés qui l'aideront à résoudre les mystères d'une existence parsemée d'ombres… Car, une sorcière peut-elle s'épanouir coupée de ses racines, ignorante d'un passé dont pourrait dépendre l'avenir ?

    Je remercie les éditions du Chat Noir pour le partenariat, mais je tiens aussi à m’excuser pour ma chronique car je risque de ne pas faire une bonne pub. Il faut dire que je suis passée totalement à côté de ce roman. Heureusement qu’il ne fait que 140 pages car j’ai eu un mal fou à en venir à bout. Mais commençons par le commencement.

    L’héroïne, Maëlys, est une jeune étudiante en psychologie tout à fait normal, jusqu’au jour où elle participe à une recherche sur le paranormal. Et là, ô surprise, il s’avère qu’elle est une sorcière. Ni une, ni deux, pourquoi se poser des questions ? Et voilà notre héroïne qui accepte son destin comme on découvre un premier cheveu blanc (et encore, je suis sûre que j’aurai plus de réaction à mon 1er cheveu blanc). D’ailleurs, l’héroïne n’a pas vraiment de personnalité. Elle a perdu ses parents ? Elle se réfugie dans les études. C’est vraiment très crédible… Elle ne pète même pas un plomb.

    Ladite expérience est menée bien évidemment par un très charmant jeune homme mais qui est trop bien pour notre pauvre petite héroïne en mal d’amour. Et voilà toute l’intrigue de l’histoire. Les événements s’enchaînent très vite, trop vite, rien n’est approfondi. J’ai même sauté des paragraphes tellement je m’ennuyais et je n’ai à aucun moment été perdue dans ma lecture. Le tout est extrêmement prévisible, rien ne m’a surpris. L’héroïne m’a fait lever les yeux au ciel tellement elle est insignifiante et puérile. Elle n’agit jamais par elle-même, il faut toujours qu’on lui dise quoi faire ou qu’on vienne l’aider. Alex de son côté eh bien… Je ne sais même pas quoi penser de lui, il ne m’a pas plus captivée. Et il en va de même pour les autres personnages dont j’ai déjà oublié les prénoms au moment d’écrire ces lignes.

    En conclusion, je dirais que je n’ai rien trouvé qui pourrait relever le niveau. Et la partie concernant la Wicca n’a pas su me captiver. A voir si la suite donne de l’épaisseur à l’histoire. A

    Fille d'Hécate de Cécile Guillot

    Le Parfum du Mal

    «Il parait que je suis devenue une femme et une sorcière accomplie... pourtant j'ai besoin plus que jamais qu'Hécate guide mes pas. Me voilà au service de la police, à tenter d'élucider des meurtres grâce à mes pouvoirs naissants. Ajoutez à cela ma recherche de boulot et mon ex qui refait surface... Voilà de quoi être déboussolée ! » Après la découverte de ses dons d'empathie, Maëlys est propulsée au sein d'une enquête macabre : des jeunes filles ont été retrouvées atrocement mutilées, les scènes de crime évoquant la magie noire. Elle et ses amies vont devoir explorer les côtés les plus sombres de Marseille tandis que la vie sentimentale et professionnelle de notre héroïne ne fait que se compliquer de plus en plus...

    Le parfum du Mal auprès pu s’appeler Le parfum de l’ennui. Je n’avais déjà pas beaucoup apprécié le premier tome, là c’est pire que ça. On m’a pourtant dit qu’il était meilleur. Faut croire qu’on n’a pas les mêmes critères. Pourtant j’ai lu autre chose entre les deux, histoires de ne pas rester dans un « mauvais esprit ». Mais non.

    L’héroïne est toujours aussi insipide, elle ne fait que geindre et se laisse, encore, porter par les évènements. La description des journées de travail de Maëlys est d’un ennui mortel, j’avoue que je n’y ai prêté aucun intérêt. Encore une fois, le début du roman est trop simple. L’héroïne est intégrée en deux temps-trois mouvements sur une enquête policière. Mademoiselle a tellement de personnalité qu’elle n’ose pas refuser alors qu’elle est morte de peur. Bon, vous me direz si elle refuse, pas d’histoire, mais quand même, son absence de caractère me désespère. Et quand elle s’énerve enfin elle n’est pas vraiment crédible.

    Suite à ça, rien de surprenant, encore une fois tout est « gentil », trop simple et sans saveur. L’intrigue est trop prévisible et j’avoue que j’ai plus que trainé pour lire ce roman, malgré le peu de pages (heureusement pour moi d’ailleurs). Le dénouement est amené sans surprise. Les personnages secondaires sont aussi insignifiants que l’héroïne : Anthony, l’ex pot de colle, Dorine et Patricia qui n’amènent rien de bien intéressant. J’ai trouvé la collaboration avec la Police assez caricaturale, les vilains flics qui ne veulent pas croire aux sorcières alors on ne les écoutes pas. Forcément, on se doute de la suite des événements. L’écriture n’a rien de remarquable, c’est même très, voire trop simple. En conclusion je dirais que cette série n’est absolument pas pour moi et que je suis totalement passée à côté. A

    Fille d'Hécate de Cécile Guillot

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  • Qui de nous deux ?

    Un élève aussi farouche que séduisant, une société secrète, un lent apprentissage mené de main de maître qui éveille son corps et comble ses désirs les plus inavouables, Mickaëlla Valmur est loin d'imaginer ce que lui réserve cette étrange rentrée scolaire au goût amer.

    Petit avertissement avant de commencer : ce n’est pas un livre à mettre entre toutes les mains. Réservé à un public adulte et averti uniquement !

    Je ne lis jamais ce genre de roman. Et pourtant, j’ai vu pas mal de bonnes chroniques sur celui-ci et le fait que ça soit une auteure française a titillé ma curiosité. Ni une ni deux, j’ai fait ma petite acquisition sur le net et j’ai entamé ma lecture.

    J’ai rapidement été étonné par le style de l’auteur. C’est fluide, efficace et rythmé. Jamais vulgaire même si les dialogues sont parfois, voire souvent, crus. Les personnages sont intéressants et loin des clichés dans lesquels ont pourrait facilement tomber. Mickaella Valmur, 27 ans, est veuve d’un homme richissime qui lui a légué toute sa fortune. Elle est professeur de philosophie dans un lycée huppé. Habituée au luxe elle n’en fait pas pour autant étalage, c’est même une femme plutôt discrète. Alors qu’une nouvelle rentrée des classes s’annonce on ne peut plus normal, le directeur lui confie la tutelle d’un nouvel élève : Alexis Duivel. Le jeune homme est brillant et terriblement séduisant, très vite un jeu de séduction s’installe entre le prof et l’élève. On pourrait s’attendre à quelque chose de prévisible mais la tournure de leur relation prend vite des aspects de jeux de domination.

    Si leur relation pendant la première partie du roman pourrait semblait « normale », vous notez néanmoins les guillemets, la seconde partie est loin d’être conventionnelle et va même très loin. Mais malgré des scènes à vous faire grimper la température, l’auteure réussit à conserver une certaine classe. J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce petit roman une fois entamé alors que ce n’est pas du tout mon genre habituel. Bon, par contre, il vaut mieux avec un mari/copain/ami sous la main pour faire passer vos envies après lecture.

    En conclusion, c’est donc une bonne surprise que ce roman hot, loin des clichés du genre. Je suis curieuse de découvrir la suite et d’en apprendre plus sur la Société.

    Petit info : pour l’instant roman uniquement disponible en numérique mais une publication papier est prévue. A

    La société de Angela Behelle

    Sinon pendant toute ma lecture j'avais la chanson de M dans la tête...

    Mission Azerty

    La Société, son réseau souterrain, ses codes, ses membres mystérieux et fortunés... que savons-nous d'elle exactement ?

    En suivant les pas d'une audacieuse journaliste, vous en découvrez un peu plus sur les origines de cette organisation clandestine qui a pourtant pignon sur rue.

    En acceptant de travailler pour Paul Peyriac, un éditeur en retraite aussi machiavélique que touchant, la jeune et séduisante Mina va vous entraîner au cœur du système.

    Sur le savoureux chemin qui la conduira à s'accomplir pleinement, la demoiselle bénéficie d'un appui de taille.

    Qui mieux que Mickaëlla Duivel peut comprendre ce qui lui arrive et lui apporter son aide ?

    Dans « Qui de nous deux ? », le premier opus de cette série, vous aviez quitté la jolie veuve d'Henri Valmur à quelques jours de son mariage avec Alexis Duivel, vous la retrouverez un peu ici, dans une autre mission au service de La Société.

    J’avais beaucoup aimé Qui de nous deux et je n’ai pas hésité à commander la suite. Mission Azerty est plus « politiquement correct » que son prédécesseur mais n’est pas pour autant moins bon. Cette fois-ci on découvre Mina, jeune étudiante qui cherche un emploi pour financer son école de journalisme. Quand elle décroche un entretien avec Paul Peyriac, homme d’âge mur et éditeur, elle voit la chance lui sourire et décroche le job. Très vite un bon feeling va se créer entre eux et leur rapport vont changer. Elle permettra notamment à Paul de se rapprocher de son petit-fils qui vit au Canada.

    Le style de l’auteur est toujours aussi captivant et l’écriture s’est clairement améliorée. Les personnages sont attachants et on retrouve même Mickaëla qui va initier notre jeune femme pas farouche. Encore une fois j’ai lu d’une traite ce petit roman. Même si la romance est plus « classique » je me suis malgré tout prise au jeu. J’aime beaucoup cette série et je suis curieuse d’en apprendre d’avantage sur la Société. J’attends le tome 3 avec impatience ! A

    La société de Angela Behelle

    A votre service

    Les jeunes femmes d’aujourd’hui croient-elles encore aux contes de fées ? 

    C’est peu probable pour ce qui concerne Pascaline Villers.

    À vingt-six ans, celle que tout le monde surnomme Cali a cessé de rêver au prince charmant. Elle se contente d’un job pas franchement à la hauteur de ses espérances dans un hôtel parisien poussiéreux et tue le temps comme elle peut.

    Aussi, quand sa meilleure amie, la pétillante et dévergondée Daphné lui propose de la remplacer incognito comme serveuse dans une partie fine donnée par un notable libertin et membre de La Société, elle y voit une excellente occasion de se distraire tout en arrondissant substantiellement sa fin de mois.

    Pascaline va alors découvrir à ses dépens qu’on ne badine pas avec les règles strictes de l’organisation secrète et qu’on ne défie pas Alexis Duivel sans en payer chèrement les conséquences.

    Acculée par le troublant vice-président de la Société à honorer sa dette et défendre la cause de son amie, la loyale Cali s’attend à tout sauf à trouver beaucoup d’intérêt et de plaisir dans le travail d’un genre très très particulier qui s’impose à elle, et pourtant...

    Si j’ai trouvé Mission Azerty beaucoup plus sage que Qui de nous deux, A votre service repart de plus belle. Certes, il est en dessous de l’histoire d’Alexis & Mickaëla mais j’imagine mal l’auteure faire mieux. Malgré tout, le ton est donné dès les premières pages. On découvre Pascaline, surnommé Cali, une jeune femme qui s’ennuie dans son boulot et n’attend rien de la vie. La jeune femme n’est pas farouche et est plutôt contente de prendre la place de sa copine pour une partie fine organisée par la Société. Mais on ne rentre pas comme ça au sein de la Société sans y être invité. Cali va s’attirer les foudres d’Alexis Duivel, le vice-président de la Société. Ce dernier va lui donner une chance de se faire pardonner en se mettant au service d’un nouveau client, Daniel Sitange. Riche homme d’affaire aux dents longues, il ne doit sa réussite à personne d’autres qu’à lui-même et prend plaisir à tout diriger. Il s’avère très rapidement intéressé par les services plus que diversifiés de Cali.  On en apprend plus sur la Société et son fonctionnement.

    J’ai trouvé Cali trop soumise au début mais heureusement elle s’affirme par la suite. Je me suis rapidement prise d’affection pour la jeune femme. Mais il faut bien l’avouer, c’est Daniel l’attraction du roman. J’ai été totalement charmée par son personnage. Autoritaire, il ne supporte pas qu’on lui dise non mais en même temps terriblement touchant. J’ai beaucoup aimé la scène entre lui & Cali lorsqu’il se confie. Les relations intimes sont comme toujours superbes et l’auteure ne cesse d’améliorer son écriture. Il y a des phrases vraiment très belles.

    Encore une fois c’est un tome que j’ai lu en quelques heures, c’est addictif, intense et passionnant. Je suis décidemment fan de la plume d’Angela Behelle. J’en veux encore. A 

    La société de Angela Behelle

     La gardienne de l'Omega

    Que signifie la tenue, en pleine nuit, d’une réunion aussi secrète qu’inopinée au domicile de Paul Peyriac ?

    Qu’est-ce qui justifie surtout le retour précipité de Jacques Duivel à Paris ?

    Un truc important… forcément !

    Quelque chose de suffisamment grave pour que le Conseil d’administration de la Société au grand complet fasse appel à celle qu’il surnomme « la gardienne de l’Oméga ».

    C’est donc en compagnie de cette dernière que vous allez plonger, cette fois, dans l’univers feutré de la mystérieuse organisation. Ses rouages n’auront plus de secrets pour vous, mais il se peut cependant que ce quatrième épisode vous réserve quelques surprises. 

    J’attendais avec impatience ce quatrième tome de la Société et je n’ai pas été déçue. Ce tome est bien différent des précédents. L’auteure nous offre un roman avec une véritable intrigue : la Société a été infiltrée et la confidentialité des membres est menacée. On découvre Lou qui est alors chargée de mener l’enquête. C’est elle, la gardienne de l’Omega, celle qui est chargée de se renseigner sur chaque membre. Elle connaît tout de la Société et de chacun d’eux.

    Comme dit précédemment, ce roman est très différent. Tout d’abord, le 1er tiers ne comporte pas une seule scène de sexe ! C’est assez étonnant puisqu’en général on rentre directement dans le vif du sujet. Mais ce n’est pas pour me déplaire puisque c’est l’enquête qui prime. Lou intègre une entreprise bien sous tout rapport, mais on découvre rapidement que ce n’est qu’en façade.


    J’ai immédiatement accroché à Lou et son fort caractère. On découvre son passé peu reluisant mais sans que l’on ait pitié d’elle. Sa relation avec Alexis est assez étonnante et celle avec son père est attendrissante. Elle apporte une vision plus chaleureuse à cette famille atypique. D’ailleurs Alexis réserve pas mal de surprises. L’arrivée de Liam permet à Lou d’avancer dans son enquête mais elle entretient très vite une relation sulfureuse avec le jeune homme. Mais les mensonges qu’elle lui sert ne vont pas l’aider. Elle est tiraillée entre sa fidélité à la famille Duivel et ses sentiments pour Liam. Ce dernier est arrogant mais il est rapidement attachant.

    Une fois entamé je n’ai pas pu décrocher jusqu’à la dernière page. Je l’ai lu en quelques heures et je ne suis pas déçue. C’est un tome important pour la suite de la Société et l’auteure affirme son style. Moins de sexe, même si c’est toujours là et une vraie intrigue. Peut-être le plus abouti des tomes jusqu’à maintenant. Impatiente d’avoir la suite ! A

    La société de Angela Behelle

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