• Nuit tatouée

    Être libre de son destin. Venger ses parents massacrés par des chimères, alors qu’elle n’était qu’un bébé. Telles sont les ambitions de Cléo, orpheline élevée par le clan du Passage, ennemi juré des créatures hybrides.
    Jusqu’au jour où, combattant l’une d’elles, Cléo voit ses certitudes voler en éclats. D’où vient son tatouage au poignet, étrangement semblable à celui de la chimère ? Que signifient ces visions terribles liées à la mort des siens ?
    Convaincue que son adversaire connaît la clef de son passé, l’adolescente se lance sur ses traces. En chemin, elle affrontera la haine, la trahison… et son désir pour Axel, un ténébreux ailé.

    Après plusieurs déceptions sur des titres qui avaient pourtant l’unanimité, j’ai décidé d’entamer Nuit tatouée (qui fait partie de mes livres pour Montreuil). Lui par contre, a des avis plutôt mitigés. J’ai donc de bonne chance de l’apprécier (puisque je suis à contre courant).

    La première chose qui m’a frappé en premier, c’est l’écriture de Charlotte Bousquet. Elle est poétique tout en étant laconique. J’ai immédiatement été captivée par le monde qu’elle a créée. Son univers post-apocalyptique est sombre et dangereux. Mais même si les événements qui se déroulent tout le long de l’histoire sont rudes (notamment pour Cléo), ça ne m’a pourtant pas déprimé.

    J’ai été ensorcelée par les contes de Najma et ses tatouages qui s’animent. Sa relation avec les contes et ses origines. Bien qu’on la découvre peu, elle m’a fait penser à Séhérazade…

    Cléo, elle, est une adolescente en quête d’identité. C’est la fille adoptive du chef de clan et lorsqu’elle rencontre une jeune Chimère portant le même tatouage qu’elle, son monde vacille. On se rend très vite compte qu’elle est très mal entourée. Tybalt d’abord, possessif et violent. On le déteste immédiatement. Ses parents ensuite, qui refusent de répondre à ses questions, tout comme les autres membres du clan. Tania, celle qu’elle considère comme sa jeune sœur ne lui cache pas sa jalousie. Alors quand elle rencontre Axel, pourtant son ennemi, une Chimère au plumage noir, son souvenir la hante. Et Lyn, elle aussi être ailé, mais qui lui ressemble tellement. Et ce tatouage identique au sien. S’ensuit une recherche d’identité, une remise en question de ses valeurs et de ce qu’elle désire réellement. Même si l’on sait pertinemment ce qu’il en est, l’héroïne elle, ne voit rien venir. Pourtant cela ne m’a pas dérangé. Cléo voit son univers voler en éclat, son passé, ses parents, qui elle est vraiment, tout cela la perturbe. Néanmoins, elle reste toujours forte et même si elle est parfois indécise, elle s’affirme à la fin du roman.

    La fin, justement. Je veux la suite. Cette fin me laisse sur ma faim, j’en veux encore. Sur Cléo, Lyn, Axel, Najma, l’univers, l’écriture. J’ai été conquise par La peau des rêves, et quel beau titre quand on a compris son sens. C’est donc un coup de cœur pour moi. A

    La peau des rêves de Charlotte Bousquet

    Tome 1 : Nuit tatouée - 12 octobre 2011
    Tome 2 : Nuit brulée - 08 février 2012
    Tome 3 : Les chimères de l'aube - 7 novembre 2012

    La peau des rêves de Charlotte Bousquet

     

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  • Les cendres de l'oubli

    Elle a 18 ans, il en a 20. À eux deux ils forment le Phænix, l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Mais avant de le devenir, ils devront se retrouver et s'unir dans un amour pur et éternel...

    Depuis l'origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses cendres. L'être fabuleux est constitué de deux âmes soeurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et s'aimer pour reformer l'oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d'éloigner les menaces qui pèsent sur l'humanité. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l'oubli de leurs vies antérieures les empêche d'être réunis...
    Aujourd'hui, dans le Sud de la France. Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu'à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s'ils la connaissaient depuis toujours... Bouleversée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle-même. S'ouvriront alors les portes d'une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés.

    J’avais commencé ma lecture avec enthousiasme, je n’avais lu que des bons avis et le thème me semblait intéressant. Sauf que non. Je m’explique.

    J’avais déjà lu la nouvelle avant de commencer le roman. Grossière erreur. Le problème c’est qu’elle dévoile trop de choses par rapport au roman. De plus, le prologue lui aussi met le lecteur sur la piste. Alors oui, ça aurait pu être intéressant si seulement les révélations dans le roman étaient plus rapides. Il faut arriver aux 100 dernières pages pour avoir des réponses, enfin, je pense surtout à l’héroïne, qui ne voit rien du tout. Anaïa ne m’a pas énervé comme a pu le faire Allie (dans Night School), mais elle ne m’a pas intéressée non plus. J’avoue que je me suis ennuyée. Pour ne rien ajouter, le schéma est très, voire trop, classique. Une nouvelle école, la fille qui ne connait personne, un triangle amoureux, blablabla. On sait déjà avec qui elle va finir et ce que cache les personnages. L’écriture est sympa mais sans plus, je n’ai pas été transportée. Pour finir le roman j’ai dû sauter 150 pages (sur 450) et je n’ai pas eu de mal à comprendre ce qui s’était passé. C’est un signe. Et la fin… Quand j’ai lu les dernières lignes, je me suis dit « tout ça pour ça ».

    J’en ai marre des 1er romans qui servent de prologue. Je veux lire un roman qui me prenne immédiatement dans son univers. Pas me taper 450 pages de « Mais qui es-tu ? », « Qui suis-je ? », « J’hésite entre deux beaux gosses. ». Bref, déçue. Encore. A

    Phænix de Carina Rozenfeld

    Phænix de Carina Rozenfeld

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  • La guerre d'Exode de Virginie Zurbuchen

    Le système solaire d’Exode abrite de sombres secrets. La disparition récente d’un policier nommé Kain va permettre de nombreuses découvertes et fera naître une improbable collaboration entre deux hommes que tout sépare : un inspecteur et un meurtrier.

    Cet assassin au corps de rêve est le seul à pouvoir servir de guide dans l’endroit le plus dangereux du système, où Kain a été vu pour la dernière fois. Une simple enquête clandestine lèvera le voile sur le plan machiavélique qui menace les habitants du système… tout cela à cause d’une boîte dorée, point méconnu de l’Histoire d’Exode.

    Après ma dernière lecture catastrophique, j’avais besoin de quelque chose de divertissant. Acheté à la YY Con, ce premier roman francophone de science-fiction me semblait prometteur. Et je n’ai pas été déçue ! L’introduction met en place l’univers créé par l’auteure et j’ai immédiatement été charmée, c’est à la fois original sans pour autant être compliqué.

    On découvre Kyuwa, jeune enquêteur au service de la ville de Naede. Inquiet pour son fiancé il tente néanmoins de faire son travail. On apprend le fonctionne de cette société et ses technologies. J’avoue que je rêve d’avoir des robots qui font mon ménage et mes repas !

    Du côté des personnages, j’ai littéralement fondu pour Xin, le beau Papillon réservé. On découvre son passé sombre et on lui pardonne volontiers ses actions. Il est maladroit dans la façon d’agir avec Kyuwa et ça le rend attachant. Kyuwa est lui perdu entre ses sentiments pour Xin et ceux de Kain. On partage ses doutes sur ses émotions pour les deux hommes. Il ne sait pas où il en est, c’est abordé sans pour autant prendre trop de place. Kain quant à lui apparaît vers la fin du roman mais je ne l’aime pas du tout… Oui c’est parce que j’aime Xin, forcément… Sen, l’enquêtrice Papillon qui travaille avec Kyuwa est elle aussi intéressante même si on ne la voit pas beaucoup.

    L’écriture de l’auteure est le gros point fort du roman. J’ai beaucoup aimé le style et les scènes de sexe sont relativement soft mais toujours très belles.

    La fin du roman est assez frustrante puisque ça n’en est pas vraiment une, j’attends désespérément la suite. Mention spécial pour les couvertures qui sont magnifiques et très représentatives des personnages !

    J’ai donc passé un très agréable moment avec ce petit livre, mais j’attends de lire la série complète pour juger s’il s’agit d’un coup de cœur. A

    L'écrin doré des songes de Virginie Zurbuchen

    Tome 1 : L'écrin doré des songes
    Tome 2 : Le Bastion
    Tome 3 : Marionnettes
    Tome 4 : Tempête solaire

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