• Concours Christelle Verhoest

    Comme vous le savez certainement, je suis depuis longtemps fan de l’auteure et j’ai eu un gros coup de cœur pour sa nouvelle série « Chronique d’un Arc’Helar » et il me tarde d'avoir « Prédestinés » entre les mains.

    Afin de vous faire découvrir, si ce n’est pas déjà fait, ces deux romans, je vous propose de tenter de gagner l’un ou l’autre des deux romans dédicacés par l’auteure.

     Pour participer, rien de plus simple, répondez correctement aux questions suivantes :

    - Quel est la nature de Lan & Alexis (de chacun d’eux) ? Indice

    - Combien de tome compte la série « Chronique d’un Arc’Helar » ? Indice

    Comment se nomme le couple principal de « Prédestinés »Indice

    - Comment se nomme le couple secondaire de « Prédestinés » ? Indice

    Le concours est ouvert à tous (uniquement France), une participation par foyer, les mails sont à envoyer à unboutdailleurs@gmail.com avec pour sujet « Concours Christelle Verhoest », vous avez jusqu'au 22 juillet 2012 minuit.
    Le message doit contenir IMPERATIVEMENT les réponses, le livre que vous souhaitez, votre adresse postale, les relais (si vous relayez) et un petit mot sympa.

    A noter : les participations qui n’auront pas ces renseignements ne seront pas prises en compte.

    Bonne chance à tous ! 

     


     

    Félicitations à Virginie L. et Roseline S.

     

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  • Aujourd’hui point de chronique. Aujourd’hui seuls les plus vaillants liront ces lignes.

    Aujourd’hui j’ouvre ma bouche pour dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Et tant pis si ça en fait grincer les dents de certains.

    Un constat s’impose à moi : dans le milieu de la littérature, il est difficile pour un lecteur lambda de s’y retrouver. Pour celui qui ne tient pas de blog et/ou ne suit pas l’actualité des auteurs, et des maisons d’éditions, il est difficile de faire le tri dans tout ce qui est publié. De plus, pour cette même personne qui est naïve (je l’ai été) et croit tout ce qu’elle lit ou fait confiance à n’importe quelle maison d’édition, comment ne pas se faire « avoir » ?

    Qu’on se le dise, entre les auteurs, les éditeurs et les chroniqueurs, c’est une histoire compliquée.

    D’abord il y a des auteurs dont je classe dans plusieurs catégories (ça va être un billet à catégories) :

    ü  Les auteurs publiés

    ü  Les auteurs non publiés

    ü  Les auteurs qui s’auto-publient

    Les auteurs publiés :

    Les auteurs, les vrais, ne sont pas des gens normaux. Entendons-nous bien, quand je dis ça, ce n’est pas en mal. Un auteur est avant tout un artiste, et son art, comme tout art, demande une certaine forme de névrose, paranoïa et psychose. L’auteur n’aime pas la foule, il écrit pour sa gueule car il en a besoin. Le jour où l’auteur tente la publication et trouve une maison d’édition qui croit en son bébé, il est un peu perdu, étonné et angoissé (l’auteur est souvent angoissé). Ça c’est les VRAIS auteurs.

    Les auteurs non publiés :

    Il existe des « auteurs » (notez les guillemets) qui prennent le problème à l’envers. Ils se disent que ça pourrait être cool d’écrire un bouquin. Après tout, ils lisent beaucoup et pourraient facilement faire de même ! Là est le problème. Le talent ça ne s’invente pas. « L’auteur » décide alors de pondre quelque chose. Au mieux ça sera écrit de façon amateur avec une histoire pas forcément originale, mais passe encore. Au pire ça sera un enchainement de mots sans queue ni tête avec une trame de fond qui sent bon le copier-coller d’une de vos séries favorites. Le problème survient lorsqu’il décide de passer dans la catégorie auteurs publiés mais qu’il se retrouve dans celle des auteurs qui s’auto-publient.

    Les auteurs qui s’auto-publient :

    L’auto-édition est plus problématique, d’abord car elle recèle du bon comme du mauvais. Certains auteurs y ont recours face à un mauvais coup du sort. Ambre Dubois en est un parfait exemple, elle a cumulé plusieurs occasions de voir ses écrits publiés mais a joué de malchance avec la fermeture successive des maisons ou des publications. La demoiselle est une très bonne auteure et le fait d’avoir recours à ce procédé n’enlève en rien son sérieux. Ayant fait partie de deux comités de lectures, j’ai vu passé un nombre incalculable de manuscrits qui, comme par hasard, faute d’avoir été acceptés par un comité, se retrouvent auto-édités. Qu’on se le dise, si ledit manuscrit n’a pas été sélectionné, ce n’est pas pour le plaisir de dire non. Je vous assure que sur le nombre, il y en a très peu qui sortent du lot. L’éditeur fait passer la fiche de lecture que le comité a soigneusement renseigné, à « l’auteur »,  lui explique ce qui va, ou pas chez son bébé. Ha et accessoirement si les « auteurs » prenaient en compte la ligne éditoriale de la maison, ça éviterait une perte de temps pour tous.  Donc quand arrive le mail avec une réponse négative, « l’auteur » sûr de son talent va crier haut et fort qu’il est un auteur incompris et que les éditeurs sont tous des vilains méchants. Sauf que l’auto-édition dessert plus qu’elle ne sert.

    Alors certes, oui il y a des bonnes choses dans l’auto-édition mais malheureusement elles sont noyées par le flot…


     

    Passons maintenant à la question beaucoup plus épineuse des petites maisons d’éditions qui se créent tous les jours. Là encore il y a plusieurs catégories :

    ü  Les maisons avec comité

    ü  Les maisons sans comité

    ü  Les maisons qui servent d’auto-publication

    Les maisons avec comité :

    Un comité (de lecture) c’est quoi ? Il s’agit de bénévoles qui lisent les manuscrits que reçoit la maison d’édition et qui donnent son avis dessus. Les avis se doivent d’être constructifs, un manuscrit est lu par, par exemple 5 personnes, chacune lisant indépendamment le manuscrit et n’étant pas influencée par les autres. A la fin, c’est la majorité qui l’emporte sur la décision de publier ou non ledit manuscrit, avec accord de l’éditeur, of course. Il s’agit donc d’un procédé normal, qui montre le  sérieux de la maison. A suivre donc.

    Les maisons sans comité :

    Là c’est le gros problème, comment, objectivement, une seule et unique personne peut décider quel manuscrit doit être publié ou non ? Et bien, c’est très simple, cette personne, l’éditrice donc, va choisir dans ses amis, connaissances, personnes pouvant lui rapporter de l’argent et va les publier. Vous comprenez donc qu’il n’y a aucune garantie de qualité. On en revient donc à notre problème susnommé. Il peut y avoir du bon, du mauvais, mais impossible de faire la différence.

    Les maisons qui servent d’auto-publication :

    Bon, là, c’est le pire… On en revient à la catégorie des auteurs qui s’auto-publient. Je ne vais pas en reparler. Mais le problème c’est qu’il y a quand même d’autres auteurs, qui ne s’auto-publient pas dans cette maison, mais ils sont noyés dans la médiocrité de l’auteur/éditeur/amateur.

    Très cher lecteur, tu vas me demander comme faire pour ne pas te faire avoir ? Un exemple, une maison qui porte le nom d’un auteur, ça sent mauvais. Pour les autres, une maison qui prend du temps pour faire ses publications, en général, c’est qu’il y  a tout un travail derrière donc c’est bon signe.

     


     

    Pour finir, je ne peux pas faire ce billet sans parler de la blogosphère ! Comme précédemment, catégorie il y a :

    ü  Les blogs qui aiment tout

    ü  Les blogs qui marchent avec des services de presse 

    ü  Les autres blogs

    Les blogs qui aiment tout :

    Moi, quand je vois un blogueur qui n’a que des coups de cœur, je trouve ça louche. Je ne dis pas que ce n’est pas possible, mais quand même. Si on diversifie un peu ses lectures, ça me semble techniquement impossible d’absolument tout aimer et de n’avoir QUE des coups de cœur. Après, elle est où la critique de l’œuvre si tout est génial hein ? On peut donc se demander si le blogueur est vraiment objectif.

    Les blogs qui marchent avec des services de presse :

    Là, c’est une catégorie qui m’intéresse tout particulièrement. Surtout vu l’ambiance actuelle de la blogosphère. *oh joie* Pour les innocents, un service de presse (SP) est un livre qu’un éditeur envoie à un blogueur, pour que ce dernier le chronique. Une sorte de publicité gratuite pour la maison et un gage de sérieux pour le blog. Le problème, car oui, il y a toujours un problème, c’est que les blogs qui marchent avec une grande quantité de SP ne sont parfois plus vraiment objectifs. Entre ceux qui se plaignent, pauvres d’eux, d’avoir trop de SP à lire et pas assez de temps pour le faire et ceux qui ne fonctionnent que par ça, on a du mal à s’y retrouver. Je vais être claire, j’ai eu à un moment donné moi aussi recours à ce procédé. Mais voyant que je n’arrivais plus à lire mes propres livres (ce n’est pas comme si je n’avais pas 300 livres en attente), j’ai décidé d’arrêter. Pourquoi ? Déjà pour lire mes propres livres, et surtout, surtout pouvoir REELLEMENT lire. Car oui, j’ai vu des blogs chroniquer des SP alors que c’était du grand n’importe quoi. Se tromper sur le contenu de l’histoire dans une chronique, ça la fout mal quand même. Vient le problème de la course au SP, quel intérêt à accumuler les livres, faire des chroniques à la va-vite et passer au suivant ? On peut dire adieu à la passion de la lecture, à son envie de s’évader. C’est vraiment contraignant d’avoir un délai à respecter, surtout quand on a une vraie vie avec copain/mari et un travail/études. Le plus embêtant c’est quand on en vient à devoir faire des chroniques de complaisances. Faire un chouette avis pour être bien vu par la maison et/ou l’auteur. Sérieux, c’est quoi le but ? Avoir encore des livres !  Oui mais le but du blog, à la base, avant que ça devienne du grand n’importe quoi, c’est quand même de partager la passion de la lecture et d’ECHANGER.

    Les autres blogs :

    Heureusement, il n’y a pas que des vendus ! Il existe encore sur ce microcosme de la blogosphère des gens passionnés, aimant les livres et parler de littérature. Ce sont en général eux qui répondent aux commentaires que vous déposez, n’hésitent pas à répondre à vos questions, à faire, parfois des concours (souvent à leur frais). Leur banquier les déteste car ils ne font qu’acheter des livres, ils en ont souvent plus qu’ils ne peuvent en lire. Ils n’hésitent pas à mettre en avant des séries et/ou auteurs pas forcément connus, mais toujours avec courtoisie. Même s’ils ont parfois recourt à des SP, s’ils n’aiment pas, ils le disent. Bref, des gens normaux et sympas.


     

    Bravo petit lecteur ! Tu es arrivé au bout de mon billet ! J’espère que cela t’aura guidé dans ce monde ô combien impitoyable de la littérature au sens large. Si tu es déjà au courant de tout ça, j’espère que ça t’aura au moins fait sourire. Voilà, j’ai dit ce que j’avais sur le cœur ! Adieu !  *Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.*


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  • Pour retrouver les autres PALM, rendez-vous sur Secret-forbidden-world.
    La PALM est inspirée de In My Mailbox de The Story Siren.

    Ma PALM :

    PALM n°16

    Mes lectures du mois :

    - Le Protectorat de l'ombrelle, tome 3 : Sans honte de Gail Carriger
    Un vrai régal, j'ai été ravie de retrouver Alexia. vivement la suite.
    - Les chroniques d'un Arc'Helar, tome 1 : Alexis de Christelle Verhoest
    Un gros coup de coeur.

    J'ai lu  542 pages ce mois-ci. Soit pas grand chose.
    En fait, j'ai commencé beaucoup de livres, lu un que je n'ai pas chroniqué donc ça rentre pas dans mon décompte.

    Mes achats du mois :

    PALM n°16

    Mes achats à Londres ('sont pas chère les livres chez eux !)

    PALM n°16

    Mes achats d'auteurs français (trouvés à Paris pour 3 d'entre eux).

    PALM n°16

    Et mes achats divers et variés...

    Mes lectures en cours :

    PALM n°16 PALM n°16 PALM n°16

    Mes futurs achats  :

     - Démoniaque, tome 2 : L'appel de l'ombre de Marjorie M. Liu
    - Mercy Thompson, tome 6 : La marque du Fleuve de Patricia Briggs
    - Buffy, tome 1 de Christopher Golden et Nancy Holder
    - Le sang du rock, tome 2 : Bad to the bone de Jeri Smith-Ready
    - Dark-hunter, tome 17 : Prédateur de rêves de Sherrilyn Kenyon

    Voilà, voilà ! C'est un mois chargé en achats mais pas en lecture.
    Faut dire que j'avais un mariage et un voyage donc bon.

     

     

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