• Nos faces cachées d'Amy Harmon

     

    Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être... Nos faces cachées est l'histoire de cinq amis qui partent à la guerre. L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire. L'histoire d'une amitié profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant. Un conte moderne qui vous rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...

    C’est avec une petite appréhension que j’ai débuté ma lecture. Pas par rapport à l’engouement général autour du roman mais plutôt au sujet abordé, notamment la religion. Même si j’ai lu deux ou trois choses qui m’ont fait lever les yeux au ciel ce n’est finalement pas ça qui m’a gêné.

    C’est le côté franchement adolescent et cliché de la première moitié du roman qui m’a agacé. Ambrose est l’archétype du beau gosse populaire et super cool, qui obtient absolument tout ce qu’il veut dans la vie. Fern, la fille du pasteur est aussi transparente qu’il est imposant et elle est amoureuse de lui depuis l’enfance, sans lui avoir jamais vraiment parlé. A côté de ça il y a une histoire de lettres échangées et de mensonges. Rien qui n’a éveillé mon intérêt et Fern m’a franchement énervé parfois. La jeune fille écrit mais, même si ses textes se veulent émouvants, je n’ai pas été touchée. Sa révolte face à Dieu pour sa « laideur » m’a doucement fait rire. Loin d’être immonde, elle est seulement dans l’âge ingrat de l’adolescence. Il n’y a que Bailey qui m’a plu immédiatement, il est plein d’humour et il voit beaucoup plus loin que les autres.

    Malgré tout, passé les trois quarts du roman j’ai trouvé l’histoire bien plus intéressante. J’ai aimé la relation qui se noue entre Bailey, Ambrose et Fern. Les clichés tombent un peu pour servir une histoire touchante dont le héros n’est pas forcément celui que l’on croit.

    L’écriture de l’auteur est efficace, c’est certes bien écrit mais je n’ai pas été touchée. L’alternance entre le passé et le présent permet de mieux comprendre certaines choses.

    Passé l’ennui des premiers temps, des événements vont changer les choses. Au final, je ressors de ma lecture avec une impression positive sur le roman même si je suis loin du coup de cœur.

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