• Nos étoiles contraires de John Green

    Nos étoiles contraires de John Green

     

    Hazel est malade. Gravement. Augustus est en rémission. Elle a 16 ans, lui 17. Dès leur rencontre, en groupe de soutien, il est charmé par son originalité, elle est séduite tout court. Ils ont le même humour, le même regard sans concession et leur complicité est immédiate. C'est le début d'une magnifique histoire d'amour et d'amitié.

    C'est l'histoire d'amour entre deux ados, l'une condamnée, l'autre en rémission. C'est couru d'avance, il n'y a pas vraiment de surprise. Et pourtant. Pourtant la magie opère dès les premières pages grâce à Hazel et son humour. Elle est cynique, dit toujours la vérité, même si celle-ci fait mal. Elle est forte et déterminée, elle n'a que 16 ans mais a déjà connu plus de vie que la plupart des gens. Elle raconte sa vie, son cancer, sa dépression (qui n'est pas un effet secondaire du cancer, mais de mourir). Sa rencontre avec Augustus va chambouler sa vie, leurs vies, et celle de tous ceux qui les entourent. Gus est canon et il le sait, il en joue allégrement et tente de charmer Hazel. Une amitié s'installe entre eux, une complicité évidente et mutuelle. Ils partagent une passion commune pour un roman, qui va les porter plus loin qu'ils l'auraient imaginé. Alors que Gus assume ses sentiments et veut profiter de chaque instant, Hazel se voit comme une bombe prête à exploser et refuse d'exposer les gens qu’elle aime à la déflagration qu'elle va provoquer en mourant.

     J'ai commencé en riant et j'ai fini au bord des larmes. Les cent dernières pages sont insoutenables et magnifiques. L'émotion que le livre suscite est difficile à contenir. J'ai tenu bon, mais j'étais pas loin de craquer. C'est rude et pourtant les pages défilent sans pouvoir s'arrêter. On connaît pertinemment le dénouement, mais on espère, on veut croire qu'une échappatoire est possible. On est comme Hazel et Gus, à la recherche de la fin d'Une impériale affliction. C'est poignant sans jamais tomber dans le mélodrame, c'est tout en retenu et en justesse, l'amour comme la maladie.

     C'est le premier roman de John Green que je lis et je comprends l'engouement pour cet auteur en général et ce livre en particulier. L'écriture est très belle, teintée de mélancolie. C'est un véritable coup de cœur que j'ai eu pour ce roman. Une claque, c'est rude mais tellement beau. C'est une ode à la vie malgré la mort qui rôde.

    « Question de survieUne tout petit rien de Camille Anseaulme »
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  • Commentaires

    1
    Dimanche 20 Juillet 2014 à 13:00

    Tu me donnes encore plus envie !

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