Une grossesse qui tourne mal conjuguée à l'arrivée tonitruante d'une émissaire du diable à Sétiladom : il n'en faut pas plus pour convaincre la Sainte Inquisition d'intervenir. Et si le grand inquisiteur est convaincu du bien-fondé de sa cause, il est également mû par d'autres motivations plus sombres.
Héritiers de l'histoire de la cité d'Ocre, mais surtout de la sagesse d'Ambroise de Liemmos, l'alchimiste Yorel, le guerrier Dungal et leur protégée de toujours, Sixéla, vont tout mettre en oeuvre pour découvrir ce qui se cache derrière ces manifestations démoniaques.
Héritiers de l'histoire de la cité d'Ocre, mais surtout de la sagesse d'Ambroise de Liemmos, l'alchimiste Yorel, le guerrier Dungal et leur protégée de toujours, Sixéla, vont tout mettre en oeuvre pour découvrir ce qui se cache derrière ces manifestations démoniaques.
Sous la bannière jeunesse des éditions J'ai Lu, « L'héritière du temps » est une bonne surprise. Bien qu'il soit la suite de « Le Tertre des âmes » il n'est pas indispensable d'avoir lu ce dernier pour comprendre l'histoire puisque celle-ci est indépendante. Au vu du résumé je m'attendais à un roman de fantasy, mais c'est plutôt un roman médiéval que j'avais entre les mains (même si la magie apparait à la fin du roman). Néanmoins c'est une très bonne surprise, je me suis prise d'affection pour les trois personnages principaux, Dougal le géant roux qui pense plutôt avec ses muscles qu'avec sa tête, Sixéla jeune femme malmené par la vie mais qui va trouver la force de surmonter son chagrin dans l'aventure qui l'attend ainsi que Yorel herboriste et alchimiste, le plus érudit du groupe. Alors qu'un mal inconnu frappe la ville de Sétiladom, le Grand Inquisiteur fait son apparition et dresse déjà le bûcher avant un quelconque procès. Alors débute une aventure où se mêle complot, trahison et manipulation et ceux même au sein des plus hautes sphères de l'Eglise. J'ai pris grand plaisir à découvrir cet auteur, il maitrise parfaitement son univers et ses personnages. D'ailleurs ce roman m'a parfois rappeler le film « Le nom de la rose » de plus, dans la première partie du roman il y a une référence au « pain maudit » alors forcément. ^^ Je lirais avec plaisir les autres romans de Ludovic Rosmorduc. Un grand merci aux éditions Baam ! pour m'avoir permis de découvrir ce roman en avance. A