« J’ai vraiment pas de bol, il aura suffi d’une morsure, d’une seule, pour que je me retrouve embarquée dans une histoire sans queue ni tête. Je ne sais pas exactement comment ça a commencé, et je ne sais pas non plus de quelle manière tout cela va finir. Quoi qu’il en soit, celui qui fera en sorte que les jeunes vampires arrêtent de s’enterrer dans mon jardin, sera mon héros. Et si en plus il est beau, riche et intelligent, je ne me plaindrai pas ! Je veux retrouver ma vie d’avant, tranquille et… ennuyeuse à mourir. »

Sauf qu’en voulant éloigner les ennuis, il arrive qu’on en attire d’autres… à plumes.

Félicity est une héroïne un peu « simplette », j’entends par là qu’elle est parfois, pour ne pas dire souvent, longue à comprendre les choses. J’ai bien rigolé face à la collection de lingeries dont elle dispose même si je l’ai trouvée très portée sur le sexe, voire trop. Elle est constamment en extase devant chaque membre du sexe opposé un brin attirant. A la longue ça m’a lassé. Côté personnage, seuls Terrence et Stanislas ont éveillé mon intérêt, le sale caractère de l’un et la malice de l’autre sont un régal. Les amis qui entourent l’héroïne sont transparents et à l’heure où j’écris cette chronique, j’ai déjà oublié leurs noms.

J’ai trouvé que la nature de Terrence & Stanislas est longue à venir alors que l’on sait pertinemment ce qu’ils sont. Les évènements s’enchaînent sans grande surprise, c’est cousu de fil blanc mais on se laisse porter malgré tout.

Le gros point positif du livre est l’univers créé par l’auteure. Ni tout blanc, ni tout noir, les anges sont loin de l’image qu’on a l’habitude de lire. Les « entre-deux » et les choix, on non choix, qu’ils doivent faire amènent une dynamique intéressante.

Loin d’être le meilleur de l’auteure, ce roman n’en reste pas moins divertissant. L’écriture est simple et efficace, on se retrouve à faire défiler les pages sans s’en apercevoir. Je lirai la suite sans problème car ça reste une lecture légère et sans prise de tête. A

Tome 1 : Les anges mordent aussi - Octobre 2011
Tome 2 : Les anges ont la dent dure - Septembre 2012

 
La pâle lumière des ténèbres
Érik L'Homme
 

Première mission pour Jasper : trafic de drogue chez les vampires.

Jasper vit à Paris, va au lycée et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Bon, mais depuis peu, il fréquente aussi le 13, rue du Horla, l’adresse ultra secrète de L’Association. L’organisation a repéré chez lui certaines aptitudes pour la magie et lui a proposé de devenir agent stagiaire. Et les stages de L’Association ne se passent pas vraiment autour de la photocopieuse ! Armé d’une bombe lacrymogène au jus d’ail, Jasper est envoyé chez les vampires pour enquêter sur un trafic de drogue.
Attention au retour du jet d’ail !

Suite à un sondage sur facebook afin de changer un peu de style, j’ai cédé à l’avis général : lire A comme Association. J’avoue que c’est un très bon conseil. J’ai passé un agréable moment avec Jasper et son humour !

Jasper est un ado solitaire, marginal et également un alchimiste. Apprenti sorcier et autodidacte par-dessus le marché. Il fait partie de l’Association qui a pour mission de protéger les humains, les Normaux, des créatures en tous genre, vampires, démons, loups-garous, les Anormaux par les humains ayant des capacités particulières, les Paranormaux. Mais Jasper n’a que 15 ans, il est juste stagiaire comme l’indique le S sur sa carte de l’Association. Néanmoins il prend son travail très au sérieux, en manque de reconnaissance il ne demande qu’à faire ses preuves. Jasper est un personnage à mourir de rire, il se met dans des situations pas possibles mais se débrouille toujours pour se dépatouiller. Son humour franchement douteux et pourtant terriblement efficace.

L’histoire est simple puisqu’on suit une journée de notre adolescent mais c’est une journée particulière car on lui confie sa première mission. Et pas des moindres : enquêter sur un trafic de drogue chez les vampires. Of course, rien ne va se passer comme prévu et notre Jasper malgré son humour ne va pas s’en sortir aussi facilement.

Ce roman est un bol d’air frais au milieu de cette tendance à la dystopie qui est parfois franchement déprimante. Ce premier tome pose les bases pour quelque chose de prometteur. Je compte d’ailleurs m’attaquer à la suite très rapidement. A

Les limites obscures de la magie
Pierre Bottero

Elle s'appelle Ombe, est lycéenne à Paris et adore la moto. Elle a aussi l'incroyable pouvoir d'être incassable ou presque. C'est pourquoi L'Association l'a recrutée comme agent stagiaire. Une stagiaire de choc, qui fait des débuts remarqués en explosant une bande de gobelins devant tous ses camarades de classe. Le problème? La discrétion est une obligation absolue au sein de L'Association, comme le lui rappelle Walter, son directeur. Et à force de foncer tête baissée, Ombe l'incassable risque fort de comprendre ce que «ou presque» veut dire.

Avec ce second tome on découvre Ombe, stagiaire au même titre que Jasper. La demoiselle a de la répartie, n’a pas froid aux yeux et plutôt du genre à agir et réfléchir après. Presque totalement hermétique aussi bien à la hiérarchie qu’à la magie, elle compense par une capacité remarquable à la résistance physique.

La discrétion n’étant pas son fort (ça me rappelle quelqu’un), la jeune femme est envoyée à la campagne (horreur) pour accomplir une mission qu’elle seule peut remplir (il faut parler couramment le Japonais).

Ombe est un personnage fort en caractère, en gueule, cette fille a un charisme fou (on découvre pourquoi) et on l’adore. Bon, il faut qu’elle évite d’ouvrir la bouche pour parler car c’est une vraie charretière mais on l’aime quand même. Elle est très perspicace et même si elle refuse de se l’avouer à besoin du cocon qu’elle forme avec ses copines.

L’histoire en elle-même n’est là non plus pas des plus recherchés mais il faut bien présenter notre jeune femme. C’est chose faite, et avec brio il faut dire puisque c’est un perso haut en couleur mais diamétralement opposé à Jasper.

J’ai beaucoup aimé le fait que l’auteur utilise la dérision pour justifier son choix scénaristique. De même que le fait qu’Ombe interpelle le lecteur. Ça amène un dynamisme au récit et beaucoup d’humour (encore une fois).

Pour finir je dirais que ce tome est la suite des présentations. Il nous laisse envisager des aventures fortes intéressantes. Et n’oublions pas le troll philosophe ! Rien que pour ça ce tome est génial.

Une petite dédicace à Accrocdeslivres et Secret forbidden world, les filles, je crois que je suis contaminée.  A

L'étoffe fragile du monde 
Érik L'Homme

Persuadé qu’Ombe est en danger, Jasper part à sa recherche avec son compagnon Erglug, un troll à l’humour décapant. Catapultés au Moyen Âge par un sort du mage Siyah, les deux amis devront conjuguer leurs talents pour sortir de cette mauvaise farce !

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Jasper. Stagiaire à l’Association, joueur de Cornemuse, lycéen moyen et mage intelligent mais à l’humour franchement douteux (il faut bien un défaut quand même). Persuadé de partir en mission « sauvetage Ombe » sur son fière destrier (en scooter quoi) notre gringalet va rencontrer un certain Erglug, troll philosophe et empêtré dans un sort fort peu convenable. Entre Jasper et Erglug et c’est la rencontre entre deux grands esprits, au grand désespoir de la famille de ce dernier mais il faut bien l’avouer, cela fait notre grand bonheur.

J’ai une fois de plus dévoré ce, trop petit, roman. Jasper prouve qu’il est puissant (même s’il ne sait pas à quel point et qui pourrait l’aider) et pas uniquement parce qu’il a déjà terrassé un démon et un vampire. Ses certitudes vont être mises en branle et il va se découvrir des amitiés inattendues.

Un vrai régal donc que ce troisième tome. A la rentrée je cours m’acheter la suite avec Ombe. Et attention au retour du jet d’ail ! A

Ah ! Et accessoirement, je ne sais pas pourquoi j’imagine Mlle Rosse comme ça...

Oui je sais…

Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des Eradiqueurs. Ces guerriers sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. À sa tête, Wrath, leader charismatique et implacable… L’un de ses plus fidèles guerriers est assassiné, laissant derrière lui sa fille, une magnifique jeune femme, une sang-mêlé qui ignore tout de son destin. Et c’est à Wrath qu’il incombe de faire découvrir à Beth le monde mystérieux qui sera désormais le sien…

J’avoue, j’avais un TRES gros a priori sur cette série. Fan des Dark-Hunter, je sentais une ressemblance très frappante et je dois reconnaitre que ce n’est pas pour me plaire.

Néanmoins, à cause de certaines personnes je me suis retrouvé à lire ce premier volume sans m’en apercevoir (si, si c’est possible). Niveau scénario, je ne vais pas aller plus loin que le résumé, le gros de l’intrigue est là. Wrath, un des membres de la Confrérie est chargé de protéger la fille de leur chef décédé. Forcément, la demoiselle est immédiatement sous le charme de ce mâle ô combien séduisant et vice- versa.  Malheureusement le couple est trop stéréotypé et pas du tout crédible. Wrath passe pour un gros dur mais fait vite gros nounours, il est toujours habillé en noir, en cuire et porte des lunettes, vous l’aurez deviné, noires ! L’héroïne est du même acabit, voire pire. Mademoiselle se fait presque violée et deux nuits plus tard supplie monsieur de lui faire l’amour. Heu… Pas vraiment traumatisée la fille… Leur couple m’aura fait grincer des dents plus d’une fois. Entre le mâle possessif, les discutes qui se règle de façon horizontale et une héroïne potiche, j’ai eu vraiment du mal. En plus le seul autre personnage féminin me semble tout aussi nunuche, j’ai eu envie de mettre des gifles à Marissa plus d’une fois. Il me semble que l’auteur a sur ce tome un problème pour rendre crédible ses personnages féminins.

Le point positif du roman, car malgré tout il y en a, est la Confrérie. Vous me direz, c’est un peu le sujet principal sinon ça ne s’appellerait pas « La confrérie de la dague noire ». Le fonctionnement, les membres et leurs relations sont intéressantes même si c’est très difficile de s’en rendre compte dans ce premier tome. Le fait de naître vampire et que l’on ne puisse pas le devenir est aussi quelque chose qui change un peu des choses habituelles. Tout comme le fait qu’un vampire doit se nourrir sur un autre vampire s’il veut rester en forme.
La fin du roman relève un peu le niveau, il donne surtout envie de découvrir les autres Frères (et Butch).

Bon, là comme ça, vous vous dites que je ne suis pas prête de lire la suite. Ba en fait j’en suis déjà au tome 3. Faut dire que les copines m’ont prévenu que ce tome est très loin d’être représentatif de la série. Et puis pour mes DH chéri c’est pareil. Donc j’ai continué… Et j’aime beaucoup, beaucoup mais je vous raconterai ça plus tard ! A

Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. Rhage est le plus redoutable et le plus dangereux d’entre eux, car il est victime d’une terrible malédiction : son démon peut s’éveiller à tout moment et mettre en péril ceux qui l’entourent.
Pourtant, lorsqu’il est un jour chargé de la protection de Mary, une humaine, Rhage voit en elle son destin et son salut.
Quant à Mary, atteinte d’un mal incurable, elle a depuis longtemps cessé de croire au destin ou aux miracles, et la vie éternelle n’est à ses yeux qu’une douce illusion. Tout va changer lorsqu’elle rencontrera les guerriers de la Confrérie… et surtout Rhage.

Rhage est un personnage qui m’avait amusé dans le 1er volume. C’est donc un plaisir de le découvrir ici. Loin d’être aussi léger qu’il ne laisse paraitre, c’est un perso qui souffre de la malédiction dont il est victime. Lors d’émotions fortes le démon qui habite son corps prend vie à sa place et détruit tout ce qui l’entour. Utile au combat mais plus délicat lorsque la bête ne fait pas la différence entre les amis et les ennemis.

Lorsqu’il rencontre Mary, jeune femme malade, Rhage découvre que sa voix les apaise, lui et sa bête alors que tout le reste n’y fait rien. L’histoire entre eux est beaucoup plus crédible que pour Whrath et Beth. Mary ne comprend pas pourquoi un homme comme Rhage s’intéresse à elle, elle est d’ailleurs persuadé qu’il se moque d’elle. Quand à lui, il est maladroit et son franc parlé amène une touche d’humour. J’ai beaucoup aimé les passages où il laisse la tête prendre le contrôle lorsqu’il est avec Mary. 

Du côté de la Confrérie, Butch malgré son humanité loge avec les Frères au manoir, dans la Piaule pour être précise avec V. J’avoue que je raffole de leurs échanges, je suis toujours plié en deux. Les autres membres sont moins présents sauf Zsadist, il est d’ailleurs assez étonnant (dans la suite *bave*). Un jeune futur vampire fait son apparition, John qui est recueillie par Tohr. C’est déjà un personnage que j’affectionne particulièrement et j’attendais avec impatience chacune de ses apparitions. Le fait d’introduire un personnage muet est vraiment original et je trouve que ça rend l’histoire plus « humaine ».

Pour les méchants, on retrouve les vilains précédents mais certains semblent vouloir des choses bien différentes. Ce n’est rien de rassurant pour la suite mais en même temps c’est un peu obligé sinon la Confrérie ne servirait pas à grand-chose.

La série confirme donc bien ce que l’on m’a dit, ça s’améliore aux files des tomes. J’ai donc passé un très agréable moment avec Rhage, Mary et les autres même si la fin est assez prévisible. A


Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. Zsadist, ancien esclave de sang, est le plus effrayant des membres de la Confrérie. Réputé pour sa fureur intarissable, ce sauvage est craint des humains et des vampires. La terreur est sa seule compagne et la souffrance sa seule passion… jusqu’à ce qu’il tire une ravissante femelle des griffes des éradiqueurs. Tout pourrait changer, mais le guerrier est rattrapé par son passé et se sent glisser lentement vers la folie. Animé par un désir de vengeance, il fera tout pour protéger Bella de ses bourreaux et surtout… de lui-même.

L’amant furieux est une suite directe aux événements qui se sont déroulés précédemment. La confrérie est à la recherche de Bella la femelle vampire qui a été enlevée. On découvre plus particulièrement Zsadist et par extension son jumeau Phury. Violent et dangereux Z est craint même par ses Frères. Son obsession pour retrouver la jeune femme est incomprise par tous mais c’est en ignorant ce qui c’est passé entre eux auparavant.

Ce tome est mieux construit que les deux premiers. La psychologie des personnages est mieux travaillée et rend Z vraiment intéressant. La découverte de son passé, si horrible soit-il est assez prévisible mais cela n’enlève rien au personnage. Son évolution et sa rédemption son palpable, on y croit vraiment. Concernant Phury, j’ai eu beaucoup de mal à l’apprécier. Il doute de son jumeau alors que par moment c’est tout l’inverse. Même si son passé l’a rendu intriguant, je ne l’apprécie pas plus.

Le gros point positif du roman est de mettre en avant les autres personnages. On retrouve donc John que j’apprécie de plus en plus, il est auprès de Tohr et Wellsie. Le couple se dévoile un peu pour notre plus grand plaisir (mais snif). Revhenge, le gérant de la boite de nuit où se rendent les Frères m’intrigue beaucoup. Sa nature différente le place d’office dans les perso dont j’attends l’histoire avec impatience (non je n’ai pas du tout pensé à Macon). On retrouve comme toujours les autres frères avec notamment le duo Vishous/Butch, d’ailleurs la scène vers la fin du roman me rend trèèèès curieuse.

L’histoire entre Bella et Zsadist est réussi, beaucoup plus que pour les autres. Il n’y a pas de sexe immédiatement entre eux (même si ça arrive plus tard) et leur relation se construit petit à petit. Lorsqu’ils se passent quelque chose entre eux ce n’est jamais gratuit ou inutile, il y a toujours un but. Bella est une femme forte malgré ce qui lui arrive, on l’apprécie énormément et on est ravie de ce qu’elle apporte à Z. La scène final entre eux est émouvante et drôle à la fois.

En conclusion, je dirais que pour l’instant c’est le meilleur de la série, peut-être parce que l’auteur commence à maitriser son univers et ses personnages. En attendant, Zsadist restera un perso important dans la Confrérie et pour moi. J’ai beaucoup apprécié son histoire même si j’ai eu beaucoup de mal à faire cette chronique. A

Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.
Butch O’Neal, ex-flic à la criminelle, est le seul humain accepté dans ce cercle fermé. Bagarreur de nature, il n’a pas la vie facile. Mais Butch se donne corps et âme dans la traque des éradiqueurs, au point d’être enlevé et torturé pour avoir sauvé un vampire. Laissé pour mort, il est retrouvé par miracle et la Confrérie fait appel à Marissa, l’amour de sa vie, pour le ramener. L’amour de Marissa suffira-t-il à le sauver du mal profond qui gronde en lui ?

Alors que ce tome aurait pu être fade, c’est en fait une très bonne surprise. Butch, l’ex-flic qui combat auprès de la Confrérie est enlevé par les lessers. Laissé pour mort, il est retrouvé par la Confrérie mais il n’est pas tiré d’affaire pour autant. Bien que Vishous rechigne à demander de l’aide, il appelle Marissa, sachant l’attachant de son colocataire pour la vampire. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais il y a une grosse surprise qui attend le lecteur. En effet Butch réserve une surprise.

J’avais qualifié Marissa de personnage sans intérêt mais l’auteure a réussi à lui donner de l’épaisseur dans ce tome. Si au départ elle est soumise aux règles de la Glymera elle prend peu à peu confiance en elle. Du côté de Butch on le découvre plus torturé que jamais, surtout avec ce qui lui arrive. Leur histoire est touchante et romantique. J’avoue que j’ai trouvé ça tout mignon même si chacun reproche à l’autre les mêmes choses. La relation entre Butch & Vishous évolue d’une façon intéressante sur différents plans. Ils deviennent complémentaires et indispensables l’un à l’autre. John de son côté vit difficilement le départ de Tohr mais réussit quand même à se faire des amis parmi les jeunes du centre. On retrouve également Revhenge, personnage à la double personnalité, d’un côté l’aristocrate et de l’autre le tenancier d’un club qui fournit tous les plaisirs possibles. Son chef de la sécurité est elle aussi un personnage prometteur.

Au final c’est un très bon tome, mélange de romance, d’actions, de révélations et de nouveaux personnages. A

Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.

Impitoyable et brillant, Vishous est doté d'un pouvoir de destruction incroyabel et d'une aptitude terrifiante à prédire l'avenir. Torturé par son passé, il ne fait pas dans les sentiments. La lutte contre les éradiqueurs est sa seule passion... jusqu'au jour où il croise la route du docteur Jane Whicomb. Tout pourrait changer grâce à elle, mais Vishous est rattrapé par un destin incompatible avec celui de la jeune humaine...

Après l’histoire de Butch, Vishous avait attiré ma curiosité. D’abord par sa relation avec son coloc’ mais aussi sa personnalité. Dans ce tome on découvre son passé, ses origines et sa malédiction. On en apprend plus sur ses penchants SM sans que ça devienne vulgaire ou sale. Jane est une héroïne forte en caractère et qui tient tête à V. J’ai apprécié leur relation et la tournure qu’elle prend. Sans être le sujet principale du livre, leur histoire est malgré tout touchante et intéressante, ils évoluent ensemble vers quelque chose de mieux. Et j’avoue que je raffole de leurs petites séances. 

Les autres protagonistes sont de la partie. John notamment, qui passe enfin sa transition. C’est un personnage que j’aime tout particulièrement et je suis friande de tous les passages le concernant. Sa relation avec Z est touchante, et voir ce dernier prendre le jeune sous son aile est surprenant. La bande d’amis que forme John avec Quinn & Blay promet de belle chose. Sa rencontre avec Xhex m’a mise l’eau à la bouche pour la suite.

Concernant Phury, je l’avais trouvé intéressant dans l’histoire sur son jumeau mais là j’avoue qu’il m’a plutôt agacé. Même s’il se rattrape à la fin j’ai eu beaucoup de mal avec ses « bonnes intentions » qu’ils ne respectent plus et ses états d’âmes. Cormia qui m’a semblé être un copie de Marissa au départ paraît être finalement un personnage intéressant, son envie de rébellion pourrait remettre en question certaines règles pour la suite.

La série continue à s’améliorer et prouve que les personnages sont de plus en plus captivants. J’avoue avoir été étonné par la fin du tome. L’auteure fait évoluer son univers de façon à ce qu’il soit plus porté sur le fond que la romance en elle-même. A

Loyal à la Confrérie, Phurie s'est sacrifié pour le bien de l'espèce. En tant que Primâle des Élues, il est obligé d'engendrer les fils et les filles qui garantiront la survie de leurs traditions. Cormia, sa première compagne, ne veut pas seulement conquérir son corps, mais aussi son coeur. Mais  Phurie ne s'est jamais autorisé à connaître le plaisir ou la joie. Alors que la guerre contre la Société des éradiqueurs se fait plus effroyable, et que la tragédie pèse sur la demeure de la Confrérie, Phurie doit choisir entre le devoir et l'amour...

Phury n’était pas un personnage que j’appréciai particulièrement. Ce tome ne m’a malheureusement pas fait changer d’avis. J’ai trouvé Phury indécis, sans aucune volonté, inactif et franchement prise de tête. Il ne fait que se plaindre de son sort, comparait aux autres frères c’est de loin celui qui a le mois souffert et pourtant on dirait l’inverse. J’en ai eu rapidement marre de ses jérémiades et son passé m’a total ennuyé. Cormia est plus intéressante que lui, c’est pour dire, mais leur relation ne m’a fait ni chaud ni froid.

Heureusement qu’il se passe beaucoup de choses intéressantes à côté du couple. D’abord, les égorgeurs font leur retour et se trouvent un nouveau chef, plutôt dangereux comparé aux précédents. Ensuite, le gros point positif est l’évolution du trio Quinn, Blay & John. J’aime beaucoup la scène entre Quinn & Blay à la confrérie, j’en veux encore.  John ose approcher Xhex, ça promet d’être trèèèèèèès intéressant. On suit l’évolution de la grossesse de Bella et Zsadist se dévoile un peu plus à son frère. Revhenge est aussi à l’honneur puisque le prochain tome lui est consacré. On découvre qu’il cache plus que ce qu’on pourrait croire. Son nouveau statut au sein de la Glymera risque de changer pas mal de chose.

Beaucoup de changements sur l’univers des vampires ont lieu dans ce tome. Ça ouvre de nouvelles possibilités pour la suite. Ce volume est intéressant sur le fond et les autres protagonistes mais Phury et le couple qu’il forme avec Cormia ne m’a pas passionné. A

Pour lire mes chroniques sur les tomes suivant --> ici

Tome 1 : L'amant ténébreux - Wrath - Parution juin 2010
Tome 2 : L'amant éternel - Rhage - Parution juillet 2010
Tome 3 : L'amant furieux - Zsadist - Parution août 2010
Tome 4 : L'amant révélé - Butch - Parution décembre 2010
Tome 5 : L'amant délivré - Vishous - Parution février 2011
Tome 6 : L'amant consacré - Phury - Parution octobre 2011
Le guide de la confrérie de la dague noire - Parution avril 2012
(Avec une nouvelle sur Zsadist)
Tome 7 : L'amant vengeur - Revhenge - Parution mai 2012
Tome 8 : Lover mine - John - Parution VO avril 2010
Tome 9 : Lover Unleashed - Payne - Parution VO mars 2011
Tome 10 : Lover reborn - Tohr - Parution VO mars 2012