Une poésie cruelle et délicate, des univers dans lesquels le sang et la magie s'entremêlent au c½ur de récits troublants... Voici le voyage proposé par la plume de Cécile Guillot avec le recueil A l'ombre des pleurs. Sept histoires au parfum envoûtant, autant d'occasions pour s'évader aux frontières de l'imaginaire : Vampire tourmenté en proie à ses instincts, sorcelleries antiques et dangereuses, créatures à la séduction mortelle, âmes écorchées porteuses d'un message aux vivants... Les ténèbres ouvrent leur porte sur un monde où beauté et souffrance flirtent avec les rêves les plus inattendus.
J'ai quasiment lu d'une traite le recueil, et pour cause, il ne fait que 130 pages. J'avais au départ décidé de donner un avis pour chaque nouvelle comme je le fais habituellement mais la chose m'est difficile sans dévoiler les intrigues de chacune d'elles. Mon avis pour ce recueil est assez mitigé. Autant j'aime l'écriture de Cécile et les univers qu'elle crée autant je n'ai pas été emporté par l'une d'elles en me disant que c'était mon coup de c½ur. Certes elles sont très bien écrites, on passe du vampire rattrapé par sa soif de sang à une jeune fugueuse qui rencontre une ado encore plus étrange qu'elle, une sorcière en mal de reconnaissance et une autre en soif de pouvoir, mais je n'ai fait que survolé les personnages. Je n'ai pas réussi à m'attacher à l'un d'eux ou à une ambiance. De larmes et de sang est la nouvelle la plus longue, mais pour moi pas la plus réussie. C½ur de cristal et Roadways sont elles les plus « accrocheuses », La fille aux barbelés manque d'une atmosphère pour être vraiment réussi. On finit ce recueil avec un goût de trop peu, seulement sept nouvelles dont une déjà édité dans une anthologie. Je souhaite à Cécile de continuer ses écrits et je la suivrais avec attention. A
✖Interview de la miss :
ici✖Extrait du recueil :
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