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    La huitième histoire. Dix-neuf ans plus tard.



    Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu.
    Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.

     

    Enfin ! Une suite de la génialissime saga d'Harry Potter. J.K Rowling avait pourtant déclaré que le 7e livre serait le dernier. On finissait la série sur le quai de la gare du Poudlard Express avec nos jeunes héros accompagnant leurs enfants, dix-neuf ans plus tard.

    Ce 8e livre commence donc à ce moment-là.
    L'histoire se concentre surtout sur Albus, le fils de Harry et sur Scorpio, fils de l'ennemi juré de Harry, Drago Malefoy. Contrairement à leurs pères respectifs, Albus et Scorpio sont devenus les meilleurs amis.
    Dans cette histoire, les relations entre Harry et son fils sont très compliquées. En effet, Albus vit très mal la notoriété de son père. Scorpio, lui est au cœur d'une rumeur disant qu'il serait le fils de Voldemort.
    Un soir, Albus surprend une conversation entre son père et Amos Digorry (père de Cédric, élevé tué par Voldemort  dans le 4e tome «Harry Potter et la coupe de feu »). 
    De cette discussion, un objet changeant les événements du passé pourrait bien avoir un impact sur le cours du temps.....

    Je n'ai pas pour habitude de lire des pièces de théâtre. La dernière que j'ai lue date du collège ! 
    Mais J.K Rowling a su de nouveau nous transporter dans cet univers si connu d'Harry Potter. On y retrouve les anciens personnages qu'on adore toujours autant et les nouveaux nous apportent du sang neuf.
    J'aimerais vraiment qu'elle continue la série mais même si j'ai beaucoup apprécié ce livre, pas sous la forme d'une pièce de théâtre.

    Éditeur : Gallimard Jeunesse – Collection : Romans ado – Date de publication : 14 octobre 2016 – Prix : 21€ – 352 pages

     Chronique écrite par Lauriane.

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  • Le Roi du Plaquage écrit par Marc Moritz

     

    Cent dix kilos de muscles peuvent-ils résister à un mètre soixante de finesse ?

    Romain Mevasta est un joueur de rugby comme on n'en fait plus. Et il le sait. C'est aussi un homme comme on n'en fait plus, mais il n'en a pas vraiment conscience. Il n'est pas de ces minets qui posent pour les calendriers. Il court les jupons c'est vrai, un peu, mais pas les soirées de presse. Très peu pour lui. À 35 ans il est en fin de carrière et se trouve à un tournant de sa vie. Il s'est taillé une réputation de cogneur dans sa folle jeunesse, mais en fait ses coéquipiers le surnomment le philosophe parce qu'il lit. C'est un bourru au coeur tendre finalement. Et sa rencontre avec Margot va le bouleverser. Margot est photographe, elle est là pour tirer le portrait des joueur et faire la photo annuelle. Certains joueurs, dont l'ennemi juré de Romain, se montrent un peu agressifs avec elle et Romain fait alors un peu trop honneur à sa réputation. C'est le début des ennuis pour lui et d'une belle histoire entre lui et Margot à qui il devra prouver qu'il est capable de donner sa confiance.

     

     

    Voilà une jolie histoire que j'ai pris plaisir à découvrir. J'ai apprécié le point de vue totalement masculin, Romain est un narrateur captivant ! C'est une romance simple et sans drame, les choses se font naturellement et on se prend d'affection pour Romain et Margot. Pour une fois l'héroïne n'est pas une potiche sans cervelle qui se révèle grâce à son homme. Et Romain, sous ses airs de gros dur est en fait un homme qui continue à soigner ses blessures passées. L'écriture est efficace et les chapitres défilent rapidement. Le roman aurait pu être plus épais que ça ne m'aurait pas dérangé, les 216 pages se dévorent d'une seule traite. Le milieu du rugby n'est pas pour me déplaire, ça change du hockey des auteures américaines. Pour une fois la couverture est plutôt en rapport avec le héros et pas de torse nu ! Petit roman lu en deux heures, j'ai refermé le livre avec le sourire aux lèvres. C'est le premier roman que Marc Moritz et j'espère que ça ne sera pas le dernier.

     

    Éditeur : Milady – Collection : Emotions – Date de publication : 27 Janvier 2017 – Prix : 6,90€ – 216 pages

     

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    De retour à Rome, Giulia Farnese, maîtresse officielle du pape et désormais mère d'une petite fille, doit faire face aux nouveaux dangers qui menacent son clan. Sa cuisinière et confidente, Carmelina, est rattrapée par son secret : le couvent dont elle s'est enfuie pourrait bientôt la retrouver et elle n'est plus en sécurité.

     

    Son garde du corps Leonello est quant à lui bien décidé à mettre fin à la série de meurtres qui, étrangement, secoue de nouveau la ville depuis le retour des Borgia. Anna était sa seule amie et il refuse de laisser son crime impuni sous prétexte qu'elle était une simple servante. 


    L'étau se resserre autour de nos trois héros qui ne peuvent compter que les uns sur les autres.

     

     

    Après avoir lu Le serpent et la Perle il est facile de penser que la famille Borgia n'est pas si « mauvaise » que l'idée que l'on s'en fait mais, la suite que nous livre ici Kate Quinn est bien différente. On retrouve Giulia, Leonello et Carmelina après l'attaque des Français sans qu'on connaisse les détails de l'affaire. Ce fâcheux épisode n'est que le début d'une spirale dangereuse pour les trois protagonistes.

     

    Giulia, toujours fidèle à son Pape va pourtant tenter de s'en éloigner sans jamais vraiment y parvenir. J'ai souhaité plus d'une fois qu'elle prenne la fuite loin des manigances et des manipulations de la famille Borgia. Même son cher Pape devient moins attentionné et parfois même cruel.

     

    Leonello de son côté poursuit son enquête sur les meurtres de jeunes femmes, il va obtenir les réponses qu'il attendait mais il se perdra au passage.

     

    Carmelina quant à elle a fort à faire avec un jeune apprenti au nez fin et à la langue bien pendu. Elle qui ne souhaite que cuisiner sans se faire remarquer va bien malgré elle se retrouver au beau milieu des affaires Borgia.

     

    Nos trois personnages vont connaître bien des déboires et surtout perdre une partie d'eux-mêmes. Kate Quinn sait captiver le lecteur, elle dévoile suffisamment pour mettre l'eau à la bouche mais pas assez pour pousser à continuer la lecture.

     

    J'ai été passionnée par le destin des personnages dépeints ici, captivée par l'écriture, chaque protagonistes ayant une voix différente, intéressée par le portrait des Borgia, cette famille régit par l'ambition mais corrompu par le pouvoir. L'auteur réserve des surprises, parfois bonnes mais souvent mauvaises. J'ai tremblé pour Carmelina, voulu secouer Giulia et enguirlander Leonello. Je me suis prise d'affection pour eux mais aussi de pitié pour certains membres de la famille du Pape.

     

    Kate Quinn est la seule auteure à me faire lire avec autant de passion un roman historique avec l'envie d'en savoir plus sur l'Histoire.

     

    Avec le Serpent et la Perle ainsi que la suite et fin La Concubine du Vatican (qui a pour titre original Le Lion et la Rose), Kate Quinn nous offre une fresque captivante sur cette famille sulfureuse qui a marqué l'Histoire.

     

    Éditeur : Presses de la Cité – Date de publication : 09 juin 2016 – Prix : 23€ – 510 pages

     

    Chronique Place to Be

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