• Elle vient d'arriver à New York, il est businessman. Elle est jeune, il est riche et sexy.

    Elle est séduite, il la désire. Ils se donnent rendez-vous. Et se revoient. Régulièrement.

    Elle est marquée par son passé, il dissimule des secrets.

    Une relation tumultueuse et sensuelle faite de plaisir assumé et d'une grande liberté.

    Chronique contenant des spoilers !
    (Mais on s'en fou vu qu'il y a pas de scénario)

    « Je veux sentir mon sperme en toi quand je te caresserai avec les doigts. Je veux que tu sentes mon sperme, et que tu te rappelles ensuite comment j’étais lorsque je t’ai pilonnée et que j’ai déchargé en toi. Tu y repenseras, et tu seras impatiente que je recommence, encore et encore. » 

    Je ne pouvais pas débuter ma chronique sans un extrait ô combien représentatif. Vous découvrez ici Gideon, la grande classe, uniquement en costume hein, car quand il ouvre la bouche c’est pour dire des choses vraiment très romantique dans ce genre. Mais on n’est pas en reste avec Eva, moins vulgaire mais qui compense par son absence totale de neurones. Imaginez un peu, vous êtes célibataire, un homme beau comme un dieu vous accoste pour vous propose un plan cul. Perso, il se prend deux baffes mais vu qu’il faut bien une histoire, on va dire qu’on accepte. Bref, le plan cul s’avère vulgaire mais on lui excuse vu qu’il est canon, tellement canon que j’ai cru à un moment donné qu’il était sorti d’une histoire de romance fantastique avec son « énergie captivante ». 

    Le problème du roman, autre que la vulgarité, c’est Eva. Mais qu’elle est conne ! Alors, oui, je sais, on ne lit pas de la romance érotique pour la profondeur des personnages (oui je pique ta phrase Karen mais c’est tellement approprié) mais là quand même, elle en tient vraiment une couche. Elle est d’accord pour un plan cul auquel elle a ajouté ses conditions, mais dès qu’ils consomment Mademoiselle finit toujours par fuir car elle trouve que quelque chose ne va pas. Monsieur devient froid après l’amour, elle réalise qu’elle se trouve dans sa garçonnière ou encore qu’il avait une vie sentimentale avant elle. Et quand Gideon montre des signes inquiétants pendant son sommeil, notre très chère Eva décide de se foutre à poil pour un petit coup vite fait, histoire qu’il oublie son vilain cauchemar. Le dialogue, c’est vraiment surfait.

    Gideon c’est un peu le dieu des temps modernes : beau, riche (il possède la moitié de la ville, rien que ça), qui ne débande jamais, même après une nuit de baise intense. Eva elle, est capable de jouir (ou pas) sur commande. Et j’aime beaucoup quand Monsieur informe Madame qu’elle est soumise et qu’elle joue l’offusquée. Bah quoi ? Tu te laisses faire sans sourciller et tu penses que c’est toi qui tiens les rennes ? J’ai une petite pensée pour Accrocdeslivres qui m’a conseillé de lire le livre en entier. Merci Miss, grâce à toi j’ai lu THE scène. Alors là, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Mlle Eva se fait presque violer par son cher et tendre (j’suis pas sûre que ça colle comme expression à Gideon m’enfin) pendant son sommeil et elle n’hésite pas à re-dormir avec lui. Là, je ne sais pas quoi dire… 

    Pour en revenir à l’écriture, c’est vulgaire, trop vulgaire pour moi, entre les « Je vais te bouffer la chatte » et « Je vais me décharger en toi », je suis vraiment, vraiment pas friande du genre. Sinon, faut reconnaitre que ça se lit vite et que la couv’ est classe. Ouais ça ne fait pas beaucoup de point positif, je sais. Ah si, j’oublié, j’ai bien aimé Cary, même s’il m’énerve parfois, je le trouve plus intéressant et consistant qu’Eva.  

    En bref, heureusement que je n’ai pas acheté ce livre sinon ça m’aurait vraiment fait râler. A

    Dévoile-moi de Sylvia Day

     

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  • "Il y a certains contes que l’on préfère ignorer…"

    Une plongée dans la Dark Fantasy et les ténèbres de l’imaginaire roumain

    "Cruauté et volupté entraînent l’ivresse du sang".

    Mina, jeune Tsigane au caractère trempé, trouve refuge avec sa mère dans une vallée des Carpates. Très vite, elles sont en proie aux tourments des villageois. Ils les obligent à porter un manteau à capuchon rouge, la marque d’infamie. Mais arrive un mercenaire vêtu de noir, à la beauté du loup qui décide de les protéger. Mina pense avoir trouvé la paix quand ses cauchemars commencent. Un chevalier à l’armure écarlate vient la visiter en songe : Vlad, jadis seigneur du pays, dont la réputation de cruauté le désignait comme Dracul, le fils du démon. Un lien les unit…

    La griffe et le sang est une très bonne surprise. Dès les premières pages je me suis prise d’affection par la jeune Mina qui vient de perdre son père.  La jeune Tsigane fuit dans les Carpates avec sa mère dans leur roulotte dans l’espoir d’un lieu sans danger. Mais c’est sans compter sur la peur que suscite leur arrivée chez les villageois. Affublé de capes rouges pour être reconnaissable dans les vertes pâturages, elles vont se rendre compte rapidement que leur tranquillité est toute relative. Mais l’apparition d’un mercenaire qui les prend sous son aile va changer la donne.

    Les personnages sont intéressants. J’ai immédiatement adopté Mina et son fort caractère, elle tient tête à tous le monde et n’a pas sa langue dans sa poche. Sa mère est plus discrète mais son amour pour sa fille la rend attendrissante. Viorel, le mercenaire, sous ses airs bourrus va se prendre d’affection pour les deux femmes. Adrien, le garçon du village, le premier que rencontre Mina et le seul qui ne la juge pas est touchant. Mais rien n’est aussi simple et chacun cache des choses. L’auteur parsème l’histoire d’indices qui nous amènent au dénouement. Certains sont prévisibles, d’autres moins mais le tout est cohérent et passionnant. L’écriture de l’auteur est efficace. Les pages défilent et il est impossible de finir un chapitre sans vouloir entamer le suivant.

    Le résumé parle d’une réécriture de Dracula. J’avoue qu’il y a bien des passages qui font référence à l’œuvre original mais Vlad Tepes est très peu présent. Je m’attendais à ce qu’il tienne un rôle plus important. De plus, entre les loups et les capes rouges, sans compter un certain rêve de Mina, ça m’a fait surtout penser à une réécriture du Petit Chaperon Rouge. Cela n’est pas pour me déplaire mais j’avoue que la quatrième de couverture induit en erreur.

    Par contre, la collection Pandore vise un public « Young Adult » mais j’avoue que je n’ai pas trouvé ce roman très jeunesse. Voir même pas approprié pour des adolescents de 13/14 ans. Il y a des scènes et des morts violentes, le tout est décrit avec beaucoup de détails. Je n’ai pas été choquée, loin de là, mais je ne sais pas comment cela peut être perçu par les plus jeunes.

    En conclusion, je dirais qu'il s'agit d'un roman plus adulte que jeunesse. Les thèmes du roman diverses abordent l'acceptation de soi, de la différence et de l'identité. Une très bonne surprise que je recommande. Un grand merci aux Editions Le pré aux Clercs et à la collection Pandore poru le partenariat. 
    A

    La griffe et le sang de François Larzem

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  • Vingt-cinq ans. C’est l’heure du premier bilan et aux yeux d’Emma, il est moyen, voire complètement nul.

    Jeune et déjà ex-journaliste, cette Parisienne pétillante et mille fois reconvertie vient de poser ses bagages aux Galeries Lafayette, maison incontournable pour toute nana mordue de mode.

    Excitée à l’idée de débuter sa première journée de travail, Emma n’oublie cependant pas ses amours en crise et la période orageuse que traverse sa maman.

    Mais la pin-up a tendance à voir la vie plus rose que grise comme elle préfère croquer dans un millefeuille que de s’étouffer avec un yaourt à 0 %.

    Aujourd’hui, Emma remet les compteurs à zéro pour faire de sa vingt-cinquième année, son année… Alléluia !

    Au départ j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Je ne lis jamais de chick-lit et le manque de « trame de fond » m’a quelque peu perturbée. Mais passé les premières pages, j’avoue que je me suis prise d’affection pour Emma (ou Astrid, l’auteure). Ses boulots, ses amours, sa vie, tout n’est pas forcément toujours rose. Les pages ont défilé sans que je ne m’en aperçoive. Je dois bien avouer qu’une fois ma liseuse éteinte, j’en voulais encore. Le roman m’a souvent fait sourire, parfois chamboulé notamment lorsqu’il s’agit de la maman de l’héroïne. En ce qui concerne les hommes successifs de l’héroïne, j’ai trouvé un peu agaçant qu’elle sache à chaque fois que telle ou telle relation ne lui apportera rien. Elle ne se trompe jamais ? Sauf certainement pour le dernier, mais c’était assez prévisible. L’écriture est simple mais efficace. Il y a un rythme dans le récit. On suit avec plaisir les chroniques de cette jeune parisienne un peu (beaucoup) paumée. Par contre, ce n’est pas uniquement sur Paris qu’on galère à trouver du boulot et un mec hein. C’est partout pareil. En conclusion c’est une lecture plutôt sympathique et une bonne surprise ! Merci aux éditions La Bourdonnaye pour le partenariat. A

    Je suis comme vous, unique ! d'Astrid El Chami

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