• Dans la Chine de Mao, savoir lire, c'est déjà faire partie des intellectuels. Et on ne badine pas avec les intellectuels : on les envoie se rééduquer dans les campagnes, travailler dans des rizières ou dans des mines. C'est ce qui est arrivé au narrateur et à son ami Luo, si jeunes et déjà marqués du sceau infamant d'"ennemis du peuple". Pour ne pas sombrer, ils ont heureusement encore quelques histoires, quelques films à se raconter, mais cela fait bien peu. Jusqu'à ce que, par miracle, ils tombent sur un roman de Balzac : petit livre à lire en cachette, tellement dangereux, mais tellement magique, qui changera le cours de leur vie en leur ouvrant la porte de la fille du tailleur, en rendant possible ce qui ne l'aurait jamais été...
    Il fallait oser confronter le monde de Balzac et la Chine de Mao : Dai Sijie, réalisateur renommé qui vit en France, a réussi cet improbable pari et on lit avec enthousiasme et frénésie ce premier roman parfaitement maîtrisé.

    Lu à la même période que Fahrenheit, j'ai beaucoup aimé ce livre. Ode à l'espoir, ce roman est passionnant. A l'heure des JO de Pékin, les Chinois en oublie leur Histoire. Ce livre nous rappel l'époque de la Révolution Culturelle de Mao Zedong. Et comment une lueur d'espoir née le jour où les deux jeunes garçons découvre une valise rempli de livre interdit. Dai Sijie signe là une autobiographie émouvante et sincère. A

    Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie
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  • 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
    Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

    Très bon livre, je l'ai lu il y a quelque temps, lorsque j'étais encore étudiante ! J'avais beaucoup apprécié. Dans une société futuriste où l'abrutissement intellectuelle est cautionné par le gouvernement, un « pompier » va se retrouver dans un conflit intérieur, suivre la meute ou choisir d'avoir sa propre opinion, au péril de sa vie. Un roman intemporel, écrit en 1953, encore et toujours d'actualité, une critique de la société. Ce roman a été pour moi une vraie révélation. Un classique ! A

    Fahrenheit 451 de Ray Bradbury
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  • Jerusalem's Lot n'avait rien de remarquable, sinon, sur la colline, la présence de cette grande demeure inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingt ans auparavant.

    Et lorsque Ben Mears revient à "Salem", c'est seulement pour retrouver ses souvenirs d'enfance.

    Mais très vite, il devra se rendre à l'évidence : il s'y passe des choses étranges, sinistres.

    Un chien est immolé, un enfant disparaît et l'horreur s'infiltre, s'étend, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.

    J'ai lu ce livre il y a des années. Je l'avais acheté en me disant que j'allais avoir affaire a des sorcières, et bien non pas l'ombre d'un nez crochu. Il s'agit en fait de vampires. Je n'en garde pas un souvenir impérissable.
    Je l'avais lu assez vite mais je n'avais pas beaucoup accroché. Il faudrait peut-être que je m'y replonge dedans ! A
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